Au lendemain de sa réélection, le président Bouteflika a été félicité pour sa troisième investiture à la magistrature suprême aussi bien au sein du pays qu'au niveau international. Parmi les réactions nationales, il y a lieu de citer celle de l'ex-candidat à l'élection présidentielle, Mohamed Saïd, qui, dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, affirme avoir «souhaité [au Président, ndlr], au cours d'une communication téléphonique, plein succès dans la réalisation des promesses données pendant la campagne électorale». Mohamed Saïd explique «le taux de succès élevé» par «l'ampleur des attentes populaires notamment dans le domaine du redressement du déséquilibre social et moral et du parachèvement du processus de la réconciliation nationale». L'ex-candidat, qui a obtenu un taux de 0,92%, a également exprimé le souhait que «cette nouvelle mandature se traduise par une meilleure approche de la réalité politique nationale à même de jeter les fondements d'un véritable Etat de droit, et d'assurer une transition pacifique et efficace du pouvoir de la génération de Novembre à la génération de l'indépendance». De son côté, la direction nationale de l'UGTA a félicité Abdelaziz Bouteflika «pour la confiance que vient de lui renouveler le peuple algérien pour un nouveau mandat à la tête du pays». Dans sa déclaration, l'UGTA a exprimé le fait que la «victoire éclatante» de Abdelaziz Bouteflika constitue «la preuve tangible de l'attachement du peuple aux idéaux» incarnés par le président réélu. Tout en félicitant Bouteflika pour sa réélection, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a estimé que cette victoire est celle des partis de l'Alliance et de «toute personne ayant choisi d'emprunter la voie de la continuité». Il s'est dit convaincu de «la capacité du peuple algérien à surmonter les difficultés et les crises». Dans un communiqué rendu public, le club de presse des amis du Président a estimé que «le peuple algérien a prouvé sa perception du bond qualitatif qu'a connu le pays durant les dix dernières années, grâce à la politique de Abdelaziz Bouteflika». Une politique qui, selon le même communiqué, «a permis à l'Algérie de dépasser la décennie de feu». Le président du club et son secrétaire général ont assuré que c'est sans surprise que leur association «a appris le taux de participation et le renouvellement de la confiance au candidat du club». R. M.