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Une «drôle» de glande
Diagnostic
Publié dans La Tribune le 02 - 05 - 2009

«J'ai la prostate.» Cette locution est entrée avec la plus grande banalité dans le langage courant des seniors. A telle enseigne qu'elle donne l'impression, dès lors qu'elle est au centre d'un débat a priori captivant entre un groupe de personnes autour d'un thé, de constituer un recensement de l'anatomie humaine. Il ne s'agit en fait que d'un constat au demeurant ordinaire d'une autre maladie aussi ordinaire chez l'homme que peut l'être une dent cariée. Donc, après s'être approprié la question de la prostate tout court et l'avoir expurgée de sa dimension douloureuse, l'imaginaire populaire, comme dans un sketch de Coluche, passe à un degré supérieur et mythifie le cancer de la prostate comme un passage obligé. Ce qui, somme toute, pourrait ne pas être dénué de sens dans la mesure où, dans le catalogue des cancers, il est non seulement le plus fréquent mais surtout la deuxième cause de mortalité chez l'homme. C'est dire. Comble du paradoxe, il a aussi, sur le plan de la précocité, pris de l'avance et «s'installe» à partir de 45 ans chez celui qui a le malheur de le contracter. Plus paradoxal encore, selon ce qu'en disent les scientifiques, les Asiatiques seraient plus «vernis» face au cancer de la prostate, partant d'une réalité médicale qui veut qu'ils auraient plus de chances de ne pas en être victimes contrairement aux hommes de couleur et plus particulièrement parmi la population noire. Ce qui du coup fait évoquer le facteur ethnique chez les spécialistes.
Le Ku Klux Klan qui, aux Etats-Unis, avait la réputation d'être le plus grand cancer de société se trouve par voie de conséquence un allié naturel inattendu.
Possible satisfaction tout de même, le cancer de la prostate est quasi constant chez les hommes de 100 ans. Faudrait-il encore vivre autant sans avoir entre-temps et surtout par les temps qui courent, pris en marche une autre pathologie qui ne pourrait forcément qu'être plus apocalyptique. Selon les descriptions qui en sont faites dans les ouvrages qui en traitent, le cancer de la prostate serait également… sournois. Il ne serait pas évident que viennent en estafette des signes annonciateurs parmi les plus logiques à prévenir : les troubles de l'urine. Sauf à un stade localement évolué.
A. L.


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