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«Les aspects techniques apportent seulement quelques améliorations au système bancaire»
Le Dr Abdelhak Lamiri à propos du Rating et du stress test :
Publié dans La Tribune le 11 - 05 - 2009


Entretien réalisé par Salah Benreguia
LA TRIBUNE : Concernant le renforcement de la supervision des banques activant en Algérie, le gouverneur de la Banque centrale a fait savoir qu'un nouveau système de «rating» des établissements bancaires sera mis en place au second semestre 2009. En quoi consiste en détail ce système ?
DR Abdelhak Lamiri : Il faut noter que ce système est purement technique. Certes, il peut apporter quelques améliorations, mais il ne résoud pas les véritables problèmes qui pénalisent nos banques. Les aspects techniques sont toujours faciles à installer. Les pouvoirs publics doivent, cependant, avoir une stratégie et une vision globale qui font que la réforme va dans le bon sens. Actuellement, les banques publiques sont mal orientées. Or, par vocation, elles doivent être destinées aux développements de la stratégie économique de l'Etat. Elles doivent être orientées vers des secteurs stratégiques (banques d'investissements), alors qu'elles financent l'importation. Un État doit disposer d'un secteur bancaire public, et il ne doit financer que les activités considérées stratégiques. Il ne doit pas financer l'importation.
Ce système de rating va s'ajouter à l'affinement des «stress tests» au cours du deuxième semestre 2009. Peut-on savoir si nos banques publiques résistent réellement à des chocs, sachant préalablement que notre système financier est déconnecté de la sphère financière mondiale ?
Il est vrai que, étant donné notre système financier, on est déconnecté, donc on est «privilégié» par cette crise. Mais, nos responsables n'ont pas su tirer profit de la situation du système bancaire algérien. Lorsque la situation financière allait bien, les banques n'en ont pas tiré profit, et lorsque la situation va mal, on dit qu'on n'est pas touché. Comme je l'ai dit tout à l'heure, ce sont des aspects techniques qui permettent de petites améliorations, mais il faut aller aux véritables problèmes des banques.
Lorsqu'on évoque la réforme bancaire, on fait souvent allusion à l'industrie du paiement, et à la rationalisation et à l'optimisation des opérations avec les étrangers et, enfin, au marché du crédit. Ces trois chapitres enregistrent-ils des avancées depuis la mise en œuvre de cette réforme ? Quelles sont les avancées enregistrées dans ce sens ?
Concernant les deux premiers chapitres, on enregistre des avancées. Mais concernant le crédit, on a vraiment des problèmes. La plupart des financements vont aux entreprises déstructurées. Partout où le secteur public est grand, les crédits ont été orientés politiquement vers les grosses entreprises publiques déstructurées qui ne remboursent pas. Le financement de la PME est très faible en Algérie et mal orienté vers des entreprises qui ont beaucoup de crédit. On doit s'attaquer à cela. Donc, le véritable problème réside dans la stratégie à adopter. Le jour où 90% du financement concernera le financement des PME productrices de richesses et de postes d'emploi, on aura un bon système bancaire.
Le refus des banques étatiques d'octroyer des crédits, est-il synonyme de manque de liquidités et d'argent au niveau des banques ?
Les banques publiques possèdent de l'argent et des liquidités. Mais elles préfèrent aller vers le financement des activités d'importation. Egalement, une grande partie est restée inutilisée, et on laisse l'argent dormir… Logiquement, cette liquidité doit profiter aux PME et à la création des nouvelles PME. Notre pays a un manque flagrant de PME. Alors que le nombre PME avoisine 420 000 dans notre pays, on enregistre 1 200 000 PME au Maroc.
S. B.
Les responsables bancaires algériens aux abonnés absents
Que se passe-t-il dans les différentes institutions bancaires algériennes, ainsi qu'à la Banque d'Algérie ? Il est pratiquement impossible d'avoir un interlocuteur. Toutes nos tentatives de joindre un responsable pour les besoins de ce dossier se sont soldées par un échec. La bureaucratie a la peau dure, semble-t-il. Sinon, comment expliquer ce silence face à nos multiples tentatives de joindre un interlocuteur ? Tous les responsables étaient en réunion. Pis, nous n'avons pu trouver un responsable habilité à parler au nom de la Banque d'Algérie, car il s'agit d'une institution de souveraineté. Ce sont les réponses qui nous ont été données. Cela illustre parfaitement le niveau de la communication dans nos différentes institutions, notamment bancaires, sans diminuer en aucune manière le mérite de certains responsables «communicatifs».


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