Noureddine Ounis a été élu président du CSC jeudi dernier par 66 voix contre 35 à son challenger immédiat. Le verdict a été rendu tardivement, presque 22 heures, en raison d'une entame également tardive de l'AGE. N. Ounis connaît bien la maison puisqu'il a eu à diriger le club durant un mandat entier et un autre non terminé en raison d'un désaveu de la… rue. Autrement dit, les supporteurs purs et durs qui font et défont le CSC. Il aura également été au centre d'un scandale administratif sur lequel «tout le monde» semble être amnésique quoiqu'il ait impliqué directement le club. Le nouveau président a, une fois consacré officiellement, mis en place son bureau tel que l'exige la réglementation (une réglementation, au demeurant, superbement piétinée par le représentant de la DJS en ce sens que le quorum n'avait pas été atteint [140/198] au moment de l'ouverture des travaux de l'AGE tenue en présence d'un huissier de justice). Avec 66 voix sur les 142 exprimées, le nouveau président, par voie de conséquence, n'a été adoubé que par la moitié du moins des deux tiers du quorum. Reste maintenant que Mourad Mazar, l'ancien président, n'en démord pas… lui qui continue d'occuper le siège social du club tant que la justice ne se sera pas prononcée sur la plainte qu'il a formulée à l'encontre de l'administration locale et plus particulièrement la DJS. Quelle sera la suite accordée à cette élection ? Les pouvoirs publics vont-ils passer outre une décision de justice sur une affaire pendante pour bouter ce dernier hors des locaux ? Ou vont-ils observer un fatidique wait and see jusqu'au moment opportun ?