Photo : S. Zoheïr Par Farah Bachir-Cherif Le deuxième grand rendez-vous attendu de cet été, avant l'arrivée du Festival panafricain, a ouvert ses portes samedi dernier sous le haut patronage de la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Placé sous le slogan «des livres pour un été africain», le deuxième Festival culturel international de la littérature et du livre de jeunesse, qui se déroule sur l'esplanade de Riadh El Feth jusqu'au 29 juin prochain, draine du monde. A notre passage, dimanche dernier en début de soirée, l'ambiance était à la fête. Des familles, des jeunes et des moins jeunes ont fait le déplacement, pour satisfaire leur curiosité et voir ce que propose cette manifestation internationale.Plus de soixante-trois éditeurs nationaux et étrangers et plus de 70 écrivains et conférenciers prennent part à ce festival et exposent leurs livres sous des chapiteaux blancs aménagés à cet effet. Un programme de divertissement a été concocté, pour cette même journée, dans les trois espaces, le Cénacle, l'Agora et les Florilèges. Dans le premier espace réservé aux conférences, plusieurs participants ont pris part à la 1re rencontre thématique dont les débats ont tourné autour de la question : «De quoi parlent les écrivains africains aujourd'hui ?» Les écrivains présents sont Mambou Aimée Gnali du Congo-Brazzaville, Tanella Boni de Côte d'Ivoire, Terni Monénembo et Libar Fofana de Guinée, Bios Diallo de la Maurétanie, Sami Tchak du Togo et, enfin, Anouar Benmalek d'Algérie.La seconde rencontre a eu pour thème les Voies poétiques, entre autres, le Yemen avec Fethi Abou El Nacer, l'Egypte avec Imad Fouad, le Soudan avec Naceur El Hadji et l'Algérie avec Nacera Mohamdi…Quant au théâtre, des artistes africains animeront un spectacle sur le thème «quand l'Afrique se conte» avec des contes et des animations musicales.Pour sa part, l'espace Florilèges, qui est dédié à la lecture, a accueilli durant 1h30 les visiteurs pour une escale lecture. Au programme de cet espace, un récital et une lecture poétique avec, pour le récital, un duo de griots, Diali et Soriba Sakho, et pour la poésie, Mbaye Ndongo. Le théâtre en plein air, l'Agora a, lui, accueilli la pièce de théâtre Business is business de Fouzia Aït El Hadj, qui raconte l'histoire de jeunes sortis de l'université et partageant la même habitation. Mais au fil du temps et des désillusions, ils commencent à se lasser l'un de l'autre. La cohabitation naguère amicale devient impossible. Les visiteurs qui n'étaient pas intéressés par l'un de ces espaces, se baladaient sur l'esplanade pour découvrir les différents stands d'exposition. A voir le nombre de visiteurs, à ce deuxième jour du festival, et la joie sur le visage des enfants découvrant les couvertures bariolées des livres exposés, on peut dire que ce deuxième Festival international de la littérature et du livre de jeunesse s'annonce bien et pourrait même contribuer à réconcilier le livre avec les jeunes lecteurs.