Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l'Artisanat, M. Benbada, prendra part à partir d'aujourd'hui en Italie au sixième sommet du «laboratoire euro-méditerranéen». L'événement aura lieu à Milan durant deux jours. Cette rencontre, initiée par la Chambre de commerce de Milan, avec le concours de la région de Lombardie, regroupera, en outre, plusieurs autres personnalités du monde économique venant des pays du Bassin méditerranéen. A citer, entre autres, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies du Maroc, le secrétaire d'Etat auprès du ministre du Commerce et de l'Artisanat de Tunisie aux côtés des membres des gouvernements, des ministres et les principaux représentants des institutions des pays du Golfe et du Bassin méditerranéen, comme la Jordanie, la Syrie, la Turquie, le Liban, la Palestine, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite… Ce rendez-vous annuel entend créer, selon les organisateurs, un espace de dialogue entre les principales parties du Bassin méditerranéen et stimuler «la naissance d'idées, de propositions et de projets visant à supporter la centralité croissante du Bassin méditerranéen dans la nouvelle géo-économie mondiale». Le ministre des PME, M. Benbada, participera aux travaux de «l'observatoire sur les outils pour les petites et moyennes entreprises et sur les systèmes de foires-expositions dans la région méditerranéenne». Au même titre, les représentants du Maroc et de Tunisie y prendront part. Parmi les problématiques cruciales à soulever lors de cette rencontre, on relève notamment la question inhérente à l'apport des PME dans la région méditerranéenne, «le réseau des foires : de la coopération à l'intégration» et «l'expérience italienne dans le soutien aux PME dans la région». Cette rencontre vient à un moment où la question des PME en Algérie suscite un intérêt grandissant, du fait de son importance et de la contribution que peuvent fournir les PME dans la promotion des exportations. Par ailleurs, la deuxième journée, qui sera consacrée entièrement à trois séminaires thématiques, évoquera «l'état d'avancement des initiatives politiques que l'Europe a mises en œuvre et les rapports actuels au sein du Bassin méditerranéen mais aussi d'avoir un cadre réel des perspectives concrètes de développement». Autrement dit, pour les organisateurs, le principal objectif de la conférence sera de faire émerger des «synergies conceptuelles» intéressant les interlocuteurs publics et privés des pays du Golfe et du Bassin méditerranéen dans les secteurs prioritaires de développement tels que les réseaux infrastructurels et énergétiques, la logistique, l'innovation technologique, l'information et les médias. Aux yeux des organisateurs, l'intérêt de l'Europe pour le Bassin méditerranéen grandit de plus en plus. Ils en veulent pour preuve la proposition soumise par la France, c'est-à-dire l'union pour la Méditerranée et celle soumise par l'Italie et l'Espagne, à savoir «l'agence méditerranéenne pour le développement économique». En somme, les participants à cette 6ème conférence auront à connaître les programmes de développement que les gouvernements du Bassin méditerranéen et du Golfe ont conçus et mis en œuvre et pourront faire un réseautage avec les principaux représentants institutionnels et ceux du système économique et entrepreneurial. S. B.