L'archivage de la poésie populaire mis en relief à Saïda Les participants à la 1re Okadia de la poésie populaire à Saïda ont mis l'accent sur le nécessaire archivage de la poésie populaire au niveau de la région sud-ouest du pays. Les professeurs universitaires et poètes venus des wilayas de Saïda et de Tiaret ont souligné l'importance que revêt cette rencontre, ouverte jeudi dernier, quant à la valorisation du rôle joué par ce genre d'expression orale dans la lutte contre la colonisation française. Le Dr Amer Lakhdar de l'université de Tiaret a indiqué que la récupération de ce patrimoine oral se veut une «contribution non négligeable dans la préservation de la mémoire collective du peuple algérien, notamment celle relatant les hauts faits de la résistance populaire qui ont eu pour théâtre cette région». Cette rencontre qui se déroule dans la commune de Moulay Larbi durant deux jours a traité de thèmes liés à la poésie encourageant la résistance populaire et le rôle de la poésie dans la préservation de l'identité nationale. Cette première rencontre du genre a été marquée par une concurrence farouche entre 18 poètes ayant abordé des thèmes inhérents à la résistance populaire, des représentations folkloriques aminées par une dizaine de groupes locaux réputés dans le genre spécifique de la région du sud-ouest du pays en plus d'exhibitions de cavaliers et de fantasia. Pour une «dimension arabe» de la poésie féminine Les participantes au 2e Festival national de la poésie féminine, clôturé vendredi dernier à Constantine, ont recommandé de conférer une «dimension arabe» à cette manifestation culturelle. De talentueuses poétesses venues de plusieurs régions du pays, mais également de Syrie, de Palestine et de Tunisie, se sont succédé, 5 jours durant, à la tribune du théâtre régional de Constantine, chacune dans son style, gratifiant le public de poèmes dédiés, notamment, à la condition de la femme et à ses luttes, aux personnalités ayant marqué la culture dans le monde arabe, aux choses de la vie et à la beauté. Plaidant pour la «régularité et la pérennité» de cet événement qui donne une image valorisante à la culture constantinoise, Mme Mounira Saada Khelkhal, commissaire du festival, a également appelé à la «concrétisation de la publication dédiée à la chahida Djamila Bouhired, réalisée par les poètes Ahmed Doughane et Amel Louati». La cérémonie de clôture de cette manifestation culturelle qui s'est déroulée en présence des autorités locales et d'un nombreux public, a été notamment marquée par des lectures poétiques de Hafida Mimi, de Samira Bourakba, de Chahrazed Benyoucef et de Lamis Messai. 35 poétesses ont été honorées en marge de la cérémonie de clôture de ce festival qui a également donné lieu à une visite touristique, initiée à l'intention de toutes les participantes, à travers certains sites et institutions de Constantine, comme la mosquée Emir Abdelkader, l'université Mentouri, le musée et les célèbres ponts de la ville.