Les participants à la première université d'été de la communauté nationale à l'étranger ont appelé, dans une déclaration, à faire de cette rencontre un rendez-vous impératif et ouvert à tous ceux qui voudraient y inscrire une contribution matérielle et immatérielle. Ils ont appelé, en outre, à prendre l'engagement de renforcer le processus visant à instaurer l'échange et la concertation, le dialogue et l'écoute autour de préoccupations communes, notamment dans leurs aspects visant à promouvoir le développement de la nation et à conforter la solidarité nationale au profit de ceux qui en ont le plus besoin. Parmi les recommandations contenues dans la déclaration finale, les participants ont proposé l'initiation d'une distinction annuelle destinée à encourager la créativité en matière de resserrement des rangs et de raffermissement des liens avec la communauté nationale à l'étranger. Ainsi donc, l'université d'été de la communauté nationale à l'étranger sera une université permanente et ouverte qui sera organisée autour de thèmes différents, c'est du moins la recommandation faite par le ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, M. Djamel Ould Abbès. Le ministre, qui intervenait à la cérémonie de clôture des travaux de la première université d'été de la communauté nationale à l'étranger, a affirmé qu'au regard de la qualité des communications et du débat constaté, lors de cette rencontre dont les travaux ont duré six jours, l'université de la communauté nationale à l'étranger "sera désormais une université permanente et ouverte, traitant de thèmes différents". Il a précisé, à cet effet, que trois universités du même type seront organisées en Algérie, avant la fin de l'année en cours. "Plusieurs thèmes ont déjà été proposés pour ces rencontres et d'autres seront aussi proposés dans l'avenir", a-t-il ajouté, soulignant que des "thèmes relatifs à l'architecture, l'islam et la femme ont été avancés par une partie des participants". Tout en se félicitant de la "bonne organisation" et le "bon déroulement" des travaux de cette université, le ministre a mis l'accent sur les résultats de la rencontre, soulignant la participation de dix ministres de différents secteurs, d'universitaires de différentes spécialités. "Les résultats ont dépassé mes espérances", a-t-il affirmé, ajoutant que "chaque deux ou trois mois une université semblable sera organisée, selon les propositions des participants". Il ressort des débats et des interventions, durant les travaux de l'université, la "nécessité" de rechercher et de développer une "autre forme" de solidarité, établir des partenariats "réfléchis, adaptés et pertinents" mais aussi un "mécanisme" et une "passerelle" pour une solidarité "efficience". La synthèse fait ressortir également un "déficit" d'informations sur l'Algérie, un "manque de structuration" du mouvement associatif algérien dans le pays d'accueil et une "méconnaissance" des procédures en matière de dons humanitaires. Malgré ces insuffisances, la synthèse relève l'existence d'une participation multiforme et la possibilité d'imaginer de nouvelles formes de mobilisation des membres de la communauté. L'université d'été de la communauté nationale à l'étranger, dont les travaux ont débuté le mercredi dernier, s'est étalée sur une semaine et a regroupé 395 représentants de l'ensemble de la communauté algérienne des quatre coins du monde. Walid B.