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Les pouvoirs publics instaurent «la discipline» à Béjaïa
L'ouverture et l'exploitation de ces espaces obéissent à des règles
Publié dans La Tribune le 02 - 07 - 2008


De notre correspondant à Béjaïa
Kamel Amghar
La conformité technique de la structure, la sonorisation adéquate, le strict respect des règles de sécurité et d'hygiène, le bien-être et la quiétude du voisinage sont, depuis plus d'une année, autant de conditions incontournables pour l'ouverture de salles des fêtes privées.
Ces nouvelles dispositions réglementaires ont considérablement contribué à imposer la discipline dans ce créneau, qui a connu un boom spectaculaire ces derniers temps. Une commission de wilaya, multisectorielle et pluridisciplinaire, passe désormais au peigne fin chaque établissement avant de lui accorder son visa pour l'exploitation. Sur un peu plus d'une trentaine de salles, répertoriées en 2004 à travers la wilaya de Béjaïa, seulement une douzaine sont jugées conformes et continuent d'exercer. Tous les autres exploitants ont été sommés de se mettre en adéquation avec la loi. Il se trouve même des structures qui ont été définitivement fermées, et des dossiers carrément rejetés. Des inspections périodiques sont effectuées sur les lieux pour contrôler à chaque fois le respect des normes exigées.
Des enquêtes sur la moralité et le sérieux des demandeurs sont automatiquement déclenchées en préalable à toute étude d'une nouvelle demande. Il est vrai qu'au tout début de l'ouverture de ce secteur à l'investissement privé, des particuliers –sans réelles compétences en la matière- s'étaient lancés anarchiquement dans le domaine, souvent sans réunir les moyens et les conditions nécessaires pour une sonorisation adéquate et une organisation correcte afin d'éviter les nombreuses nuisances qui gênent le milieu environnant. En effet, ces établissements avaient poussé comme des champignons, même dans les cités résidentielles et les quartiers populaires, voire dans les caves et à l'intérieur même des immeubles d'habitation collectifs. Les plaintes répétées des riverains ont naturellement amené les pouvoirs publics à «durcir» la législation pour garantir la sérénité et la tranquillité des citoyens. «On exhorte toujours les exploitants à se mettre en conformité avec la loi. Après un premier avertissement, la commission mixte prend des mesures coercitives. Fermeture temporaire dans le cas de négligence minime, et retrait définitif de l'autorisation d'exploitation en cas de manquement grave ou de bagarre. On a déjà fermé plusieurs salles pour les motifs invoqués», révèle un agent de la DCP, qui souligne au passage que les plaintes des riverains se sont conséquemment raréfiées. Dans la même foulée, les exploitants et les gérants de ces espaces se sont également organisés pour défendre leurs droits. Ils se sont constitués en collectif pour formuler leurs revendications, dont on retiendra notamment les lenteurs bureaucratiques dans la délivrance des autorisations d'exploitation et les difficultés rencontrées dans l'octroi des crédits bancaires. Les membres de ce collectif, qui se disent parfaitement disposés à collaborer avec l'administration pour le bien-être de tous, sollicitent «des délais raisonnables pour se conformer aux consignes de la commission compétente, la levée des mesures contraignantes et bureaucratiques pour une régularisation au cas par cas, le maintien des arrêtés déjà attribués aux exploitants en activité et la délivrance des autorisations d'activité à ceux ayant satisfait à toutes les exigences émises», est-il écrit à l'adresse des autorités dans une récente correspondance. Ils soulignent, par ailleurs, l'importance de la demande que les douze établissements agréés n'arrivent plus à satisfaire.


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