De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Les invités du Festival international du film arabe ainsi que le public oranais ont été agréablement enchantés par la foule des jeunes de Alhane Wa Chabab dans la soirée de mercredi dernier. Dans un décor féerique et envoûtant dans l'enceinte du théâtre de verdure d'Oran, les jeunes de Alhane Wa Chabab ont défilé avec des fresques et des couleurs musicales fantastiques. Des montages poétiques, empreints de genres proches de l'opérette, ont plongé l'assistance et notamment les invités arabes dans une ivresse poétique envoûtante. Les jeunes artistes animeront une belle fresque à travers les chants et danses de notre immense désert. Du targui imprégné de tindi joliment honoré par une interprétation chaleureuse et dignement accompagné par une chorégraphie aux couleurs bleuâtres de notre Sahara. Quand le hawzi fuse des deux voix douces des jeunes lauréates de Alhane Wa Chabab, éclairant le ciel du Petit Vichy, c'est toute l'assistance qui est emportée dans l'ambiance algéroise. En fond, l'immense écran diffuse les scènes et les titres des films algériens et arabes diffusés au cours de cette édition. Quand le public voit la scène du film l'Opium et le Bâton où Sid-Ali Kouiret est assassiné par les militaires français, les applaudissements fusent à tout rompre. Le public est émerveillé par le talent des grands comédiens qui sont dans ce film et, en particulier, Sid-Ali Kouiret qui est époustouflant. Les danses et chants programmés au cours de cette soirée ont démontré la richesse culturelle et artistique de l'Algérie, les couleurs musicales ainsi que les potentialités artistiques du pays. C'était tout simplement éblouissant.