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Le ministère de l'Education se prononcera sur le nouveau week-end mercredi prochain Une rencontre-débat est prévue entre Benbouzid et les acteurs de son secteur
Photo : Riad Par Nabila Belbachir Une rencontre-débat se tiendra le 26 du mois en cours entre la tutelle et les acteurs de l'éducation. Elle est programmée spécialement pour discuter du nouveau week-end semi-universel et, pourquoi pas, débattre aussi les propositions émises par Benbouzid sur cette question. Ainsi, le ministre de l'Education nationale semble vouloir trancher la question du week-end, en suggérant trois propositions aux personnels éducatifs. M. Benbouzid a, au préalable, tenu à préciser que «le vendredi est une journée sacrée et restera un jour officiel de repos pour les cadres du secteur et les élèves». Cette nouvelle mesure pourrait, dira–t-il sans donner trop de précisions, être rentable pour notre secteur. Pour la question du repos traditionnel du jeudi après-midi, laquelle a été évoquée par le ministre, il a proposé trois solutions. La première est d'additionner les séances éducatives programmées pour jeudi à lundi, ce qui fera une journée entière de scolarité contrairement à l'ancien système où l'après-midi du lundi était un repos. La deuxième proposition concerne la répartition des séances du jeudi matin sur les autres jours de la semaine. Pour ce qui est de la troisième et dernière solution, il s'agit de l'allégement du volume horaire sans toutefois que celui-ci influe sur les programmes éducatifs tracés par la tutelle. En plus clair, réduire le temps de chaque séance d'un quart d'heure. Au lieu d'une heure, la séance durera 45 minutes. Cependant, il faut dire que ces nouvelles mesures restent des propositions, car rein n'est encore clair ou officiel. D'ailleurs, le ministre a interpellé tous les acteurs du secteur éducatif des 48 wilayas, à savoir les directeurs des wilayas, les superviseurs, les représentants des formations syndicales, à participer à une rencontre-débat, consacrée à étudier et discuter des modalités adéquates pour le bien de l'éducation. Il y a lieu de rappeler dans ce contexte que les formations syndicales via leurs représentants rejettent entièrement le travail durant la matinée du vendredi, notamment pour les élèves du cycle moyen et secondaire, sous prétexte que c'est une journée «sacrée». Pour l'instant rien sur : «y aura ou y aura pas» de cours le vendredi matin. La question sera tranchée le 26 août prochain. La solution sera donnée aussi. Mais est-ce qu'elle sera la bonne et bénéfique pour toutes les parties prenantes du secteur de l'éducation ?