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Dure sera la rentrée sociale
Publié dans La Tribune le 18 - 08 - 2009

Le mois de Ramadhan se présente, cette année, dans un contexte socio-économique très difficile. Les Algériens feront face à une situation pour le moins inédite : leurs maigres salaires devront faire face aux dépenses relatives aux vacances, aux fêtes de mariage, aux achats de produits alimentaires et aux préparatifs du Ramadhan, sans oublier les fournitures scolaires (rentrées scolaire et universitaire). Déjà laminés par un pouvoir d'achat des plus dérisoires, les Algériens sont, encore une fois, appelés à user d'acrobaties les plus spectaculaires pour faire face à cette équation à trois inconnues. Cet état de fait à l'orée du Ramadhan, censé être le mois de piété et de charité, nourrit les plus grandes appréhensions chez le citoyen lambda. En effet, les citoyens ne comprennent pas le paradoxe algérien : une aisance financière de notre économie jamais égalée par le passé (144,3 milliards de dollars de réserves de changes et plus de 4 200 milliards de dinars dans le Fonds de régulation des recettes, selon la Banque d'Algérie), mais nullement traduite dans le vécu du citoyen. Pis, la tirelire des Algériens commence déjà à être lourdement affectée, car, ces derniers temps, les prix des légumes et fruits enregistrent une courbe ascendante, défiant, au passage, toutes les lois. Mais, si ces derniers commencent contre leur gré, à s'y habituer, des questions méritent d'être posées, et les pouvoirs publics, il faut le dire, doivent y répondre. Et surtout y apporter des solutions adéquates et définitives. Faut-il laisser ces commerçants, sans foi ni loi, imposer leur diktat, en fixant les prix des produits de première nécessité à des seuils quasi inabordables ? Où est le rôle régulateur de l'Etat ? Faut-il laisser la tension sociale, au demeurant tendue, empirer ? Doit-on se contenter d'appeler uniquement ces maquignons à plus de raison ? Mais, comme on vit toujours dans des paradoxes, les pouvoirs publics, vraisemblablement en panne d'idées, n'ont pas trouvé mieux que de supprimer les crédits à la consommation. Décision sage ou lubie estivale ? Une autre question qui reste pendante. Pourtant, les crédits à la consommation ou de bien-être étaient devenus l'ultime recours aux citoyens pour s'offrir un repas «amélioré», durant ce mois sacré, acheter des articles scolaires et des vêtements aux enfants, organiser une fête de mariage ou partir en vacances. Mais le gouvernement leur a coupé l'herbe sous le pied. S'il est vrai que la protection de l'économie nationale contre les effets néfastes de l'importation revient tel un leitmotiv, dans ce cas de figure, il n'en demeure pas moins que ce genre de dispositions doit prendre en ligne de compte la situation sociale des Algériens.
S. B.

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