De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi L'Assemblée communale de Constantine a tenu mardi dernier sa première réunion après les congés et notamment après le remaniement effectué par le P/APC, M. Chibane. Ainsi, ce dernier a réuni le nouvel exécutif, les directeurs des secteurs urbains et les cadres de l'hôtel de ville. L'ordre du jour était consacré l'opération solidarité baptisée couffins de Ramadhan. A ce sujet, l'édile s'est félicité de la réussite de la distribution des aides aux démunis. «On a livré jusqu'ici 90% sur les 503 couffins que nous avons consacrés au mois sacré», a soutenu le maire indiquant que «l'opération n'a enregistré aucune anomalie et aucune doléance n'est observée, contrairement aux années précédentes». C'est en filigrane pour dire que la nouvelle variante communale a su gérer son baptême du feu. Aussi, il a été question lors de ce conclave de faire des haltes sur les projets en souffrance à Constantine, lesquels, pour rappel, ont poussé les dissidents à rompre le silence en juillet dernier. Dans ce contexte, le volet réalisation attribué à Bouras (PT) semble avoir pris un essor, car la commission chargé de cette tâche avait entrepris des sorties sur terrain la semaine dernière pour s'enquérir de l'état d'avancement des chantiers engagés au parking à étages, à la bibliothèque municipale de la cité Ziadia. Ces prises de note ont été élargies aux travaux de réhabilitation dont bénéficient les écoles primaires, au nombre de 50, en perspective de la prochaine rentrée scolaire. Il va sans dire que la commune a épluché les «diatribes» de l'ancienne composante pour les mettre à profit ? L'assainissement n'a pas été du reste lors de cette réunion. De fait, la mairie compte solliciter l'ANEM (Agence nationale d'emploi) pour bénéficier de 600 travailleurs qui seront répartis en équipe de 5 à travers tous les secteurs urbains. Soit un renfort supplémentaire aux côtés des équipes communales déjà existantes. En somme, pour cette reprise municipale et après l'épisode d'été sur la scission qui a secoué l'assise, M. Chibane voudrait précipiter les choses pour se remettre des accusations dont il continue de faire l'objet sur la gestion chaotique de sa commune. Néanmoins, on imagine mal 16 chaises vides lors des prochaines sessions, d'autant que cette thèse est soutenue par les antagonistes de l'actuel maire. La chambre administrative n'a pas livré sa conclusion.