De notre correspondant à Tizi Ouzou Lakhdar Siad La wilaya de Tizi Ouzou et la JSK auront un stade olympique de 50 000 places (le 4e à l'échelle nationale) d'ici peut-être 2010 si, bien sûr, le projet prend forme durablement dans la réalité. Pour ce terrain situé à Boukhalfa, à une dizaine de km de la périphérie sud de la ville de Tizi Ouzou, d'une superficie globale de 40 ha dont 20 verront l'implantation de l'enceinte du stade, les responsables du secteur de la jeunesse ont dégagé une enveloppe de 627 milliards de centimes. Fin avril dernier, la cérémonie d'ouverture des plis a eu lieu au siège de la JSK en présence des autorités locales, des dirigeants du club phare de la Kabylie et des représentants des dix entreprises nationales et étrangères soumissionnaires. Des entreprises de Chine (4), du Japon, de Turquie, d'Italie et du Portugal (2) ont affiché leurs intentions de réaliser l'infrastructure sportive d'envergure en plus d'une soumission algéro-turque via le groupe ETRBH (Haddad). L'avis d'appel d'offres national et international qui arrivait à terme, le 4 avril 2008, a été prorogé par la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de 21 jours à la demande de nombre d'entreprises pour permettre à des sociétés étrangères de soumettre leurs propositions, selon un responsable local présent à la cérémonie. L'étude des soumissions prendrait fin un mois après l'ouverture des plis pour désigner les entreprises qui se chargeront de la concrétisation du projet. Pour rappel, à sa finalisation, le stade olympique de Tizi Ouzou comprendra un nombre important d'infrastructures et de services d'accompagnement. On souligne, notamment, un hôtel, un centre de soins, des restaurants, un musée dédié à la JSK, un centre commercial, un centre de presse de 250 places et de deux parkings, l'un pour les sportifs et les invités et l'autre pour les visiteurs supporters et un espace pour les personnes handicapées. Ainsi, nous avons appris de source proche du projet que les travaux de terrassement ont bien avancé alors que le problème du réseau électrique a été réglé. Il reste uniquement le raccordement. Mais on doit se poser la question liée au respect des délais de réalisation sachant le retard que traînent tous les projets à impact large au niveau de la Kabylie, d'où le fort doute concernant aussi le respect des échéances d'exécution du stade olympique.