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Le Ramadhan «sauve» la télévision algérienne
DE L'AVIS DE NOMBREUX citoyens
Publié dans La Tribune le 12 - 09 - 2009

De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali
Bien que ni la Famille Djemaï ni les différents feuilletons diffusés par la chaîne de télévision algérienne ne puissent rivaliser avec les méga-succès mondiaux que constituent des séries américaines comme Esprits criminels, Desperates Housewives, ou les Experts, beaucoup de familles oranaises préfèrent les émissions de l'ENTV pendant le mois de Ramadhan. «Je ne conçois pas de regarder une chaîne étrangère à la rupture du jeûne avec ma famille, confirme Abdelkader, enseignant dans le secondaire et père d'un enfant. Je trouve que le programme Desperates housewives ne manque pas d'attrait, mais il ne me viendrait pas à l'esprit de regarder une autre chaîne, du moins pendant le f'tour. Heureusement que la première quinzaine de Ramadhan c'était la Famille Djemaï, sit-com que je trouve fort sympathique, qui était diffusé.» Et ce n'est pas parce qu'ayant récemment emménagé dans un nouvel appartement et n'ayant donc pas eu le temps d'installer la parabole qu'il applaudit ainsi au programme algérien. «Pourtant, ordinairement, la pauvreté du programme algérien et la fadeur de ses émissions et feuilletons sont très dures à supporter, et j'ai hâte de retrouver les chaînes étrangères. Mais, pendant le Ramadhan, c'est différent ; cette période est très spéciale pour moi. Sans doute des réminiscences de mon enfance.» Souvenir d'enfance. Voilà, sans doute, la raison la mieux partagée par les témoins que nous avons interrogés sur leurs habitudes télévisuelles pendant le mois de Ramadhan. «Je ne me vois pas rompre le jeûne ailleurs qu'à la maison, avec ma famille et devant la télévision algérienne. Ça me renvoie à ma jeunesse qui a été très heureuse», explique Rachid, 40 ans, toujours célibataire, et vivant sous le toit de ses parents. Nous avons le câble dont j'avoue être l'un des plus fervents supporters, mais je ne me rappelle pas avoir passé un seul Ramadhan sans avoir entendu el adhan à la télévision et pris la hrira en regardant une émission algérienne.» Sauf, bien entendu, le Ramadhan 2008 que, pour des raisons professionnelles, Rachid a dû passer à Alger. «Episode assez difficile mais je n'avais pas le choix, il fallait bien travailler. En ces temps de vaches maigres, pas moyen de faire la fine bouche…» Perpétuera-t-il la tradition avec sa propre famille lorsqu'il en fondera une ? «Je ne sais pas, reconnaît-il. Les programmes algériens sont nettement moins intéressants que ceux diffusés pas les chaînes occidentales et arabes. Je veux que mes enfants développent leur sens critique et je ne suis pas sûr que, sur ce plan-là, la TV algérienne soit un bon prof...» Loin de se laisser aller à la nostalgie des années passées, Hamid ne cache pas sa contrariété de voir ses jeunes enfants se hâter de se mettre devant la TV dès le f'tour terminé. «Nous mangeons dans la cuisine où il n'y a pas de télévision.
Donc, dès qu'ils terminent leur repas, mes enfants courent regarder la Famille Djemaï qu'ils adorent et les tours de magie du jeune prestidigitateur qui succède. Je les laisse faire mais après, ma femme et moi reprenons les commandes. Pendant le Ramadhan ou en dehors de ce mois, je trouve que les programmes algériens sont affligeants de médiocrité et il ne semble pas que cela soit appelé à changer un jour.» Pour parler franc, Hamid estime que la télévision algérienne ne «mérite aucune considération» et que ceux qui préfèrent le câble ont entièrement raison. «A ce que je sache, les Algériens
ne sont ni des enfants ni des attardés mentaux. A voir les programmes que la TV nous a toujours servis, on croirait que le peuple entier est arriéré.» En somme, Abdelkader, Rachid, Hamid et d'autres témoins encore pensent que les programmes de la télévision algérienne méritent un sérieux remaniement. Et même s'ils l'expriment différemment, tous s'accordent à dire que c'est finalement le Ramadhan qui la «sauve».


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