à chaque fois que le sélectionneur national Rabah Saadane anime une conférence de presse, il soulève le problème lié à l'infrastructure d'entraînement, notamment en ce qui est des terrains de football. Ceux existants et en bon état sont en tartan. Ce qui ne sied pas à ce genre de préparation sachant que l'équipe nationale jouera juste après sur un terrain en gazon naturel. De plus, la sélection est composée majoritairement de joueurs venus d'Europe, c'est-à-dire jouant et s'entraînant sur des pelouses en gazon naturel. Il est sans rappeler que cette problématique s'est posée avec acuité à l'occasion du match amical des Verts face à l'Uruguay. Il a été difficile de trouver un terrain pour les entraînements des Uruguayens qui ont refusé le tartan. Pour le prochain match de l'équipe nationale, la solution semble être trouvée. Ziani et ses coéquipiers, qui joueront face au Rwanda le 11 octobre au stade de Blida, s'entraîneront au 5 Juillet. D'une manière générale, il est utile de dire que l'équipe nationale de football ne dispose pas d'un centre de préparation adéquat. Auparavant, les stages étaient organisés dans des hôtels, ce qui posait un problème de concentration pour les joueurs. Actuellement, c'est au Cercle militaire de Beni Messous, qui, de l'avis du sélectionneur national, offre toutes les commodités, que les joueurs se regroupent. Mais, bien évidemment, cela ne pourrait remplacer un centre de préparation. En tout cas, il n'y a pas que la sélection nationale qui fait face à ce problème. La quasi-totalité des clubs de football animant le Championnat national de la division une ne disposent pas d'un terrain pour les entraînements. Souvent, l'équipe seniors A s'entraîne sur la pelouse «principale» qui accueille la compétition. Si cela ne gêne pas dans le cas du tartan, en revanche, le gazon naturel s'use facilement. De plus, les catégories inférieures (juniors, cadets, minimes et benjamins) de ces mêmes clubs ne trouvent pas des créneaux horaires suffisants pour les entraînements et souvent sont obligés de se partager le même terrain. «Il y a des joueurs qui ne connaissent les mesures réglementaires d'un stade que le jour du match puisqu'ils ne s'entraînent que sur un quart de terrain», a déclaré le président d'un club algérois. Il y a deux ans, le ministère de la Jeunesse et des Sports avait promis des assiettes de terrain, destinées aux entraînements, pour les clubs de la wilaya d'Alger. Plusieurs mois après, le dossier n'a pas avancé et ces équipes n'ont pas encore reçu ces terrains…