C'est l'histoire d'un miraculé… l'histoire d'un jeune garçon que le destin a voulu distinguer des autres. Entre la formation et le stage pratique, B. Abdelhak arrivait quand même à préparer son examen du baccalauréat, filière sciences de la nature et de la vie. Un dur combat, certes, mais rentable. Avoir son bac était son seul défi dans la vie. Sa joie était immense, et la nouvelle a fait énormément plaisir à tous ceux pour qui ce jeune garçon était devenu un symbole de ténacité et d'espoir. Tout avait commencé un beau jour d'automne quand ce beau garçon aux yeux bleus avait décidé de repasser son bac en candidat libre. Un bac décroché qui est surtout le sésame d'entrée à l'université après quatre années consécutives d'échecs. Que faire devant ce challenge ? Accéder à l'université ou poursuivre sa formation bancaire. Le choix est délicat et difficile. «Ma formation est la seule issue pour créer un climat serein et favorable à la préparation de mon bac», confie Abdelhak au regard perçant où on lisait beaucoup d'espérance. Issu d'une famille intellectuelle, cet «enfant surdoué», tel surnommé par son entourage, voulait coûte que coûte s'aligner sur ses frères et sœurs. Le hasard a changé son destin. Echec après échec, sa décision «secrète» de repasser son bac en candidat libre en s'inscrivant à Boumerdès et non dans à sa ville natale Béjaïa, était, entre autres, un élément encourageant à fournir davantage d'efforts, beaucoup plus moraux que physiques. Afin de réaliser son rêve, celui de tous les jeunes de son âge : accéder à l'université. Le défi est relevé; la réussite est à sa portée. Actuellement, partagé entre études et formation, Abdelhak opte pour l'achèvement, cette année, de sa formation de technicien bancaire. «L'année prochaine, je me consacrerai aux études universitaires. Je continuerai dans la même spécialité, gestion et économie, cela me permettra, peut-être, d'accéder facilement au monde du travail,» déclare Abdelhak. Ambitieux, il se dit prêt à affronter toutes les entraves, et aller jusqu'à poursuivre ses études à l'étranger, pour créer son propre projet. «Créer une société économique, de l'emploi et aider les jeunes» font partie de ses projets d'avenir selon ce brave jeune garçon. L'avenir est encore loin, mais le présent le prépare. Comme il le disait, la vie est pleine de surprises. Les horizons s'ouvrent devant ce futur cadre. L'espoir et la volonté sont les clés d'un avenir prometteur. Mais dans la vie, il n'y a pas seulement les études académiques, la vie est, elle-même, une grande école. Patience, courage, volonté, espoir sont autant d'ingrédients de la clé d'un avenir certain et épanoui. Telle est la devise de ce jeune banquier. Que ce dernier soit un exemple pour les autres ! N. B.