Le Fonds monétaire international a confirmé samedi l'existence de discussion avec l'Irak pour l'octroi d'un prêt, se disant «confiant» quant à la possibilité de le lui accorder. «J'ai confiance dans le fait que nous travaillons bien ensemble et que nous allons pouvoir identifier des façons de les aider», a déclaré le directeur du FMI pour le Moyen-Orient, Massoud Ahmed, à l'issue d'une conférence de presse dans le cadre de la réunion annuelle du FMI à Istanbul. «Comment et quand exactement, c'est ce que nous devons savoir», a-t-il ajouté. Le ministre irakien des Finances avait annoncé en mai dernier que son pays cherchait à obtenir un prêt du Fonds, qui lui fournit une assistance technique. L'Irak avait obtenu, en 2004, une aide «post-conflit» de 435,1 millions de dollars, qu'il avait remboursée dès 2007, avec deux ans d'avance. Puis, le FMI lui avait fourni un prêt «par précaution» de 746 millions de dollars, en 2005, renouvelé en 2007 et qui a expiré en mars 2009. Le FMI prévoit pour le pays, en 2010, une croissance de 5,8%, après 4,3% en 2009. Dans une note de conjoncture en juillet, il avait souligné la nécessité pour l'Irak de poursuivre son effort de reconstruction et particulièrement ses investissements dans le secteur des hydrocarbures, malgré la baisse des recettes fiscales due à la chute des cours du pétrole.