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Les villes sont très sales à Béjaïa
Manque de moyens et oppositions diverses aux projets environnementaux
Publié dans La Tribune le 14 - 10 - 2009


De notre correspondant à Béjaïa
Kamel Amghar
La ville de Béjaïa disposera bientôt d'un centre d'enfouissement technique (CET) moderne pour une meilleure gestion des tonnes de déchets qu'elle génère au quotidien. Le projet est actuellement en chantier à Boulimat, sur la côte ouest, après un ajournement qui aura duré plus de cinq longues années. Le bras de fer entre les autorités de wilaya et les citoyens de la région, franchement hostiles à cet ouvrage, a, en effet, connu plusieurs péripéties. Délocalisée dans un premier temps vers la commune voisine de Oued Ghir, l'entreprise sera aussi fortement contestée par le mouvement associatif et les élus de cette banlieue à caractère agropastoral. Lancé dans le cadre du plan de soutien à la relance économique (2004/2005), le projet est resté longtemps dans les tiroirs de l'administration jusqu'à ce qu'un accord soit conclu entre les différentes parties impliquées au printemps dernier. C'est finalement le terrain initialement choisi qui va accueillir cette structure, dotée d'une enveloppe de 250 millions de dinars. Le CET permettra évidement à la ville de Béjaïa de réduire sensiblement la gravité des nuisances causées à l'environnement. Les ordures seront dorénavant triées et seuls les déchets organiques -donc, biodégradables- seraient enfouis sous terre pour se recycler dans la nature. Le plastique, les métaux et le papier seraient, bien entendu, récupérés et réintroduits dans les circuits industriels. Il va sans dire que cet ouvrage sera déterminant dans l'amélioration de l'hygiène publique du chef-lieu de wilaya. Béjaïa est une cité qui croule, ces dernières années, sous les ordures et les rejets incontrôlés des eaux usées. D'autres projets d'utilité publique, qui s'inscrivent dans cette même logique de valorisation du cadre de vie et de l'environnement, restent, cependant, en souffrance dans d'autres communes de la wilaya. Le CET de Sidi Aïch, les décharges intercommunales contrôlées d'Akbou, de Boudjelil et d'El Kseur (pour ne citer que ceux-ci) rencontrent de sérieuses résistances parmi le mouvement associatif et les comités de village arguant le risque sur la santé publique.
Conséquence : les services concernés ont recensé 62 décharges sauvages et plus de 200 dépotoirs d'immondices qui enlaidissent souvent des sites naturels d'une beauté exceptionnelle. Cette anarchie favorise naturellement les débuts d'incendie durant la saison chaude et contribuent à la prolifération des animaux errants et des maladies. Cela sans parler de la dégradation du cadre de vie des citoyens. A Aokas, l'APC jette quotidiennement ses ordures à même la plage centrale du village sur le bas-côté de la voie express (RN9) qui le traverse. Mauvaises odeurs et émanations de gaz qui gênent parfois la visibilité, reproduction d'animaux sauvages et de parasites, pollution progressive de la côte et atteinte au secteur du tourisme, les nuisances provoquées par cette situation sont innombrables. Dans la localité voisine de Tichy, les déchets sont abandonnés sur un bosquet verdoyant qui fait face au fameux château de la Comtesse, à quelques mètres seulement du quartier populaire de Bakaro. Kherrata, Taskriout, Darguina et Souk El Thenine déversent toutes leurs saletés dans le lit de l'oued Agrioun. Idem pour les communes et les villages de la vallée qui bordent l'oued Soummam. A l'intérieur des centres urbains et des villages, l'hygiène laisse aussi à désirer. Manque de poubelles, manque de personnels pour le nettoiement et la collecte des ordures, incivisme des habitants, voilà les trois principaux facteurs de cette insalubrité qui se généralise à tous les coins de rue. Les villes sont très sales à Béjaïa.
Le constat est largement partagé, mais les solutions divisent toujours les citoyens.


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