L'Algérie a lancé, hier, par la voie du ministère des Travaux publics, un avis d'appel d'offres national et international portant sur l'étude de faisabilité technique et économique d'une route reliant la ville de Tindouf qui se situe dans le sud-ouest de l'Algérie et la ville de Choum dans le nord de la Mauritanie. Cet avis d'appel d'offres s'adresse, précise-t-on, uniquement aux bureaux d'études ayant, bien évidemment, une expérience avérée dans ce type de projets. Selon le département de Ghoul, la date de remise de candidatures est fixée au 21 décembre de l'année en cours. Conformément au décret présidentiel de l'année 2002 portant réglementation des marchés publics, une marge de préférence d'un taux maximum de 15% est accordée aux bureaux d'études de droit algérien ainsi qu'aux groupements mixtes à concurrence de la part que détiendrait l'entreprise algérienne dans le groupement, explique-t-on. A titre d'information, ce projet qui est d'une grande importance pour les deux pays, à savoir l'Algérie et la Mauritanie, avait déjà été abordé lors de la 16ème session de la grande commission mixte bilatérale algéro-mauritanienne tenue en juin 2008 à Alger, au cours de laquelle, pour rappel, notre pays avait décidé de reconvertir en investissements la dette mauritanienne. Ce projet routier, il faut le dire, vient s'ajouter à un autre projet qui prévoit la réalisation d'une route reliant l'Algérie et le Niger, notamment entre Arlit qui se trouve au Niger et Assamaka à la frontière algérienne, dont l'étude technique d'exécution a été achevée. A titre de rappel, le réalisation de ces deux projets routiers entre dans le cadre du Schéma directeur routier et autoroutier (SDRA) 2005/2025 visant à optimiser le réseau routier existant, susceptible de satisfaire convenablement les futures demandes de transport en vue d'accompagner le développement socio-économique de l'Algérie à l'horizon 2025 et de promouvoir les échanges avec les pays voisins, précise, encore une fois, le ministère des Travaux publics. N. B.