Les interdictions de fumer contribuent à réduire le tabagisme passif Une étude de l'Institut américain de médecine publiée jeudi dernier révèle que les interdictions de fumer dans les lieux publics sont efficaces pour réduire le risque d'attaque cardiaque et de maladie cardio-vasculaire liées au tabagisme passif. Ainsi, cette étude montre que les non-fumeurs exposés passivement à la fumée de cigarette, même durant des périodes relativement brèves, sont davantage sujets à des attaques cardiaques. «Il ne fait aucun doute que les interdictions de fumer marchent», relève Lynn Goldman, professeur de sciences environnementales de la santé à la faculté de médecine Johns Hopkins à Baltimore (Maryland, est), qui a présidé la commission d'experts ayant rédigé ce rapport. «Les interdictions de fumer réduisent les risques de crise cardiaque chez les non-fumeurs comme chez les fumeurs», souligne-t-elle. « D'autres recherches pourraient expliquer dans de plus grands détails l'ampleur de la différence entre les deux groupes et aussi comment le tabagisme passif produit ses effets toxiques», poursuit la professeur. Le paracétamol aux enfants déconseillé avant une vaccination Donner du paracétamol aux enfants afin d'éviter une réaction de fièvre après une vaccination, pourrait diminuer la formation d'anticorps protecteurs déclenchée par le vaccin, indique une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet. La fièvre fait partie des réactions normales suite à une vaccination et apparaît souvent après une infection, rappellent les auteurs de l'étude, soulignant que certains donnent de façon assez systématique du paracétamol en préventif aux enfants avant de les vacciner. Cette étude qui a été menée par le professeur tchèque Roman Prymula a touché 459 enfants divisés en deux groupes, l'un a reçu du paracétamol préventivement et l'autre non. Sans surprise, une proportion moindre d'enfants ayant reçu le médicament a eu de la fièvre post-vaccination que parmi ceux n'en ayant pas eu (42, contre 66% en primo-vaccination et 36, contre 58% pour une deuxième injection). Par contre, la mesure de la réponse immunitaire au vaccin, évaluée d'après la concentration d'anticorps protecteurs dirigés contre le ou les agents infectieux (ou toxines) visés par le vaccin, allait à l'inverse. Les résultats ont montré que, chez les sujets du premier groupe, les concentrations d'anticorps étaient significativement plus faibles, qu'ils soient dirigés contre les souches de pneumocoques (causes de pneumonies et de méningites), la diphtérie, le tétanos ou encore la méningite bactérienne infantile due à la bactérie Haemophilus influenzae type b (vaccin hib), cette réaction a été notée surtout après la première injection. Les auteurs estiment que ce constat mérite une vérification plus profonde, mais le paracétamol ne doit plus être désormais prescrit systématiquement, sans qu'on en ait pesé soigneusement les avantages et inconvénients. Bientôt un nouveau produit pour les diabétiques en Algérie Bonne nouvelle pour les diabétiques insulino-dépendants, obligés de se piquer plusieurs fois par jour pour s'injecter l'insuline. Un nouveau produit, le «Oral-Lyn» ou Oral-Recosulin sera commercialisé d'ici la fin de l'année en Algérie. Il consiste à administrer l'insuline par voie orale (inhalation). L'injection sous-cutanée de l'insuline peut être remplacée par «Oral-Recosulin» sur avis médical. Le médicament peut être recommandé pour tous les malades atteints du diabète mais sa prescription revient au médecin traitant, qui est le seul habilité à mettre le malade sous insuline par voie orale. Le Oral-lyn est absorbé par le revêtement intérieur de la bouche et n'atteint pas les poumons. Le but étant d'offrir un produit simple, rapide, flexible, familier, pratique et sans douleur, et une alternative à des injections d'insuline pour les patients vivant avec le diabète. Le nouveau médicament a été approuvé par les services du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.