Photo : Riad De notre correspondant à Oran Samir Ould Ali La rentrée professionnelle se distingue, cette année à Oran, par la réception d'un nouveau centre de 250 places pédagogiques dans le quartier de Seddikia, ce qui portera à 20 le nombre des établissements de formation professionnelle de la wilaya. Selon le département pédagogie de la direction de la formation professionnelle, deux autres centres sont en phase de réalisation à Aïn El Beïda et Haï Nedjma, deux zones d'habitation parmi les plus enclavées de la wilaya, situées au sud et à l'est du chef-lieu. Pour cette rentrée, on annonce également qu'un quota de 5 450 postes pédagogiques (dont 2 835 en formation résidentielle et 2 330 en apprentissage) a été dégagé, soit près du double des 2 820 places réservées l'année dernière. Ces stagiaires seront encadrés par plus de 390 enseignants. Dans le détail, il apparaît que 59% des stagiaires inscrits pour obtenir le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) sont au second niveau, 16% pour l'obtention du certificat de maîtrise professionnelle (CMP) au 3ème niveau, 13% pour l'enseignement technique et 12% inscrits pour l'obtention du diplôme de technicien supérieur. Deux nouvelles filières, l'administration hôtelière, la maintenance des équipements de froid et climatisation, ont été introduites cette année pour, selon les responsables de la direction de la formation professionnelle, répondre aux besoins de l'économie locale. L'année dernière, six nouvelles spécialités avaient été introduites, dont le bâtiment et les travaux publics, la maintenance des équipements audio-visuels, l'informatique et l'assistance multimédia. Il reste que beaucoup déplorent le recul de la formation en agriculture et maçonnerie qui suscitent de moins en moins d'intérêt auprès d'une population jeune beaucoup plus portée sur des filières moins «artisanales». D'où la proposition émise par ces deux secteurs d'accorder une prime de 3 000 DA (qui serait prise en charge par l'Agence nationale de l'emploi) aux jeunes optant pour une formation de cinq mois dans l'une ou l'autre de ces deux filières. On ne sait pas encore si la proposition a été adoptée et si, le cas échéant, elle aura l'écho escompté auprès des jeunes.