Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
«2èmes assises nationales en décembre pour tracer les objectifs du quinquennat 2010-2014» En marge de l'ouverture de l'année de la formation et de l'enseignement professionnels à Constantine, El Hadi Khaldi révèle :
Photo : Sahel De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi «Il est temps pour les blouses bleues de reprendre du service. A cet effet, l'Etat a consenti beaucoup de moyens afin de permettre au secteur de produire des compétences certaines répondant aux normes de la stratégie globale tracée conformément à la demande», a lancé hier matin le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, M. Khaldi, aux stagiaires présents au centre de formation Mahsen Ahmed sis à Didouche Mourad où il a donné le coup d'envoi officiel de la reprise des cours. On a également appris que le secteur de la formation professionnelle organisera, du 15 décembre prochain au 15 janvier 2010, ses deuxièmes assises nationales, après celles déjà tenues en 2007. «Le but de ces réunions est de mettre en relief les acquis du secteur enregistrés lors du quinquennat 2005-2009 et par la même occasion d'instaurer un conseil national de partenariat en étroite collaboration avec le département du travail pour tracer l'objectif assigné au volet de la formation dans le prochain quinquennat», explique le ministre qui insiste sur la directive du président de la République quant à la dotation de chaque centre d'une cellule d'orientation, d'accompagnement et de prise en charge, avec la participation de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) et de l'ANGEM. «Ces orientations permettront aux nouveaux inscrits de faire le choix de leur formation en fonction de la demande.» M. Khaldi a confié que la saison 2009 a été marquée par une convention entre son ministère et celui du Travail pour permettre aux stagiaires dont l'âge est compris entre 16 et 20 ans d'obtenir un certificat de qualification tout en disposant d'une bourse de 3 000 DA. Il annoncera qu'«il faut trancher définitivement la problématique des certificats délivrés au niveau des centres professionnels. Aujourd'hui, on va présenter le décret relatif à ce sujet au niveau de l'Assemblée». L'autre mesure et non des moindres qui caractérisera le volet enseignement a trait à la formation dite «intensive». Cette décision a été prise suite à du secteur par le président de la République durant le Ramadhan. Seront concernés par les 6 mois de formation intensive à caractère de qualification les universitaires chômeurs, les travailleurs licenciés et évidemment les éléments issus des centres de formation professionnelle. D'autres points ont été soulevés lors de cette rentrée, dont la bourse et le budget alloué aux stagiaires pour se munir de leur propre caisse à outils. «Tout directeur de centre de formation n'offrant pas les moyens engagés par l'Etat au profit des stagiaires et élèves sera sanctionné», a-t-il dit. Il faut savoir que la rentrée de la formation et de l'enseignement professionnels en ce qui concerne les nouveaux inscrits est volontairement décalée pour permette aux exclus de l'éducation nationale de s'inscrire dans le cas où leur recours auprès des académies pour une éventuelle réintégration s'avérerait vain. Sur un autre plan, le ministre a fait part de la réalisation de 1 135 établissements, dont 480 destinés aux handicapés, depuis l'année 2000. «On réceptionnera les 300 centres entre nouveaux et ceux entrant dans le cadre de la réhabilitation au premier semestre 2010», a-t-il avancé, mentionnant des retards par manque d'assiette dans quelques wilayas ou faute d'entrepreneurs. Il n'empêche que, du point de vue infrastructures, poursuit–il, l'Algérie est la plus nantie à l'échelle maghrébine dépassant de loin la Tunisie, le Maroc, la Libye et la Mauritanie. En matière d'encadrement, il a révélé que «le déficit en enseignants évalué à 11 000 a commencé à être comblé par le recrutement de près de 7 000 encadreurs aux termes de la nouvelle loi de finances. Le reste sera assuré au fur et à mesure en cours d'année». En définitive, le ministre invite les «jeunes hittistes» à rejoindre les centres de formation dès lors que «l'Etat leur garantit un cursus prometteur pour une contrepartie minime : une pièce d'identité […]». N. H. Formation professionnelle à Constantine par les chiffres La capitale de l'Est dispose de 36 établissements répartis entre annexes et instituts, dont 15 spécialisés. Le nombre de places pédagogiques avoisine 8 625, soit une capacité dépassant la demande, et celui des nouveaux inscrits est de 3 970. Pour ce qui est des spécialités, les centres constantinois en totalisent 90 avec 17 filières, enseignées par 339 encadreurs. 595 postes ont été ouverts pour les femmes au foyer et 230 nouvelles inscriptions ont été enregistrées. La circonscription obéit également au système résidentiel pour lequel il existe 450 lits avec 3 050 repas/jour. En ce qui concerne l'exercice écoulé et celui annoncé, on avance le nombre de 12 234 élèves, dont 3 970 nouveaux, 7 200 formés et 927 répartis entre les établissements publics spécialisés, ainsi que 137 soumis à la formation à distance.