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Pour une coopération concrète avec l'Afrique subsaharienne Des cadres gestionnaires africains formés par l'Ecole supérieure des travaux publics d'Alger
Faire profiter les cadres des pays africains de l'expérience de l'Algérie en matière de techniques de réalisation des grands ouvrages, d'engineering ainsi que de l'exploitation, la gestion et l'entretien inhérents au domaine routier et à celui du secteur des travaux publics de façon générale. Ce sont là les principaux objectifs contenus dans le cycle de formation qu'organise depuis hier (jusqu'au 19 novembre prochain) l'Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP) d'Alger au profit des cadres de 12 pays africains. Cette importante rencontre, organisée sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, est donc considérée comme une session de formation. La thématique, objet de la formation en question, a trait aux techniques d'exploitation portant sur la gestion et l'entretien des routes avec une application pour les pays d'Afrique subsaharienne. Dans une allocution lue au nom du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Mohammed Gherras, secrétaire général du ministère, indiquera que l'Algérie attribue une place de choix à la coopération dans ses relations avec les pays voisins et amis, «d'où l'intérêt accordé à la formation des cadres africains», soulignera-t-il. C'est la Banque arabe pour le développement en Afrique (BADEA) qui finance ce cycle de formation. Trois semaines durant, 20 cadres gestionnaires issus de 12 pays africains (Niger, Mali, Madagascar, Guinée, Côte d'Ivoire, Burundi, Burkina-Faso, Benin, Togo, Tchad, République centrafricaine et Sénégal) recevront une formation spécifique relative aux dernières innovations en matière de techniques des travaux publics. Selon les échos recueillis à la salle de conférences de l'ENSTP, les communications seront assurées par des experts algériens. Diverses problématiques seront abordées à l'image de la reconnaissance géotechnique dans la réduction des coûts de la maintenance routière, de l'entretien routier et de la sécurité routière, des granulats en technique routière, de l'organisation de la gestion des infrastructures routières en Algérie ainsi que l'étude d'impact sur l'environnement. «En organisant ce cycle de formation au profit des cadres gestionnaires, nous visons à contribuer au renforcement des capacités nationales des pays participants dans le domaine de la maîtrise des outils de la gestion de la performance axée sur les résultats. Depuis 1966, notre école forme des cadres au profit des pays africains», dira le Dr Ali Zerzour, DG de l'ENSTP, ajoutant que nombreux des cadres formés par le passé occupent des postes très importants dans leurs pays respectifs. Pour notre interlocuteur, et au-delà du pur aspect technique et académique, les retombées de pareille coopération sont importantes à plus d'un titre. En effet, par les temps qui courent, les routes s'avèrent être un vecteur d'échanges économiques et culturels de premier plan. Intervenant à son tour M. Nouredine Khraïfia, chargé de communication au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, indiquera qu'à la faveur de sa longue expérience avec la transsaharienne et les rocades, l'enseignement prodigué ne peut être qu'à la hauteur. A signaler que l'Ecole nationale supérieure des travaux publics a été créée en 1966. Depuis sa création, elle s'est forgée une dimension internationale, assurant la formation et l'encadrement de nombreux ingénieurs venus de pays arabes et africains. B. L.