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Le père de Bouzid et de la BD algérienne révélé
Slim, le gatt et moi d'Omar Zelig
Publié dans La Tribune le 07 - 11 - 2009

Coïncidant avec les quarante ans de carrière de l'incontournable bédéiste Slim, l'animateur de radio Omar Zelig a opté pour un hommage des moins ordinaires en relatant le parcours du père de Bouzid dans le livre Slim, le gatt et moi paru aux éditions Dallimen. Une sorte de biographie croisée de témoignages de Slim. Son enfance à Sidi Bel Abbès bercée aux rythmes de longs après-midi au cinéma à regarder de grands classiques. Fils d'un policier, Slim connaîtra durant son enfance plusieurs déménagements. Vivant dans un quartier de la légion française, le jeune Menouar Merabtene bénéficie de quelques privilèges tels qu'une scolarité normale et une enfance plus ou moins à l'abri des heurts. Hélas, un événement viendra perturber cette vie paisible : son père est arrêté. Sa famille, enfin ce qu'il en reste, déménage dans un quartier algérien. Slim se désintéresse rapidement de ses études. Son père lui avait déjà prédit un avenir artistique. N'ayant aucune idée en tête et sans engagement particulier, Slim passe un concours de cinéma qui le mènera à Alger dans une résidence, c'était la belle époque. Il bénéficiera, entre autres, d'une formation en dessin animé. Mais Slim a une passion particulière pour les dessins. Il envoie ses caricatures à des journaux qui les feront paraître dans la rubrique «Contribution des lecteurs».
La formation prendra fin brutalement mais Slim aura droit à un stage en Pologne en guise d'indemnité. C'est là qu'il découvre un autre aspect de la bande dessinée qu'il commence à affectionner particulièrement. De retour à Alger, il se lance un défi, celui de réaliser une BD algérienne. Ce sera Moustache et les frères Belgacem qui paraîtra dans Algérie actualité. Elle connaîtra un franc succès. Mais, hélas, il ne réalisera pas son projet de dessin animé. En revanche, il atterrit à la RTA pour s'occuper des génériques. «J'ai fait des interludes, des génériques, des trucs techniques pour des pseudo-émissions scientifiques», raconte Slim. De fil en aiguille, il donne naissance à Bouzid, cet anti-héros typiquement algérien dont le quotidien est celui de la majorité des Algériens. Mais des problèmes avec les différentes rédactions de journaux algériens, qui étaient à l'époque tous étatiques, le démotivent. Viendront les années 1990, leurs aléas et leurs drames. Slim se réfugie au Maroc où il survivra comme il peut. Fini le temps de la Boîte à chique et la belle époque à Algérie actualité. Slim se sent mal et cela se reflète sur Bouzid. Cynique et triste, Slim réalise l'album le Monde merveilleux des barbus. Il repart pour Paris et décide d'envoyer des dessins au défunt journal le Matin, mais cela s'arrêtera très vite. Ça ne découragera pas pour autant le bédéiste qui continuera toujours à faire vivre Bouzid jusqu'à aujourd'hui.
D'une sincérité profonde, ponctuée de révélations mordantes, Omar Zelig éclaire le lecteur sur une autre facette de Slim, un artiste dans l'âme. Quant à Slim, il ne mâche pas ses mots dans ses déclarations en revenant sur plusieurs événements. A lire, en tout temps et tout lieu.
W. S.


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