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Le remplacement ou la réhabilitation des anciennes cités toujours attendus à Aïn Defla
Malgré le manque de vision quant aux délais de réalisation
Publié dans La Tribune le 02 - 12 - 2009


De notre correspondant à Aïn Defla
Madani Azzeddine
Généralement, la nature des constructions témoigne de la période de leur réalisation ; l'occupant, quoi qu'il fasse, ne peut jamais construire d'une manière identique à son propre pays. S'il accorde peu d'attention au style architectural et à l'espace de chaque appartement, c'est pour pouvoir héberger un grand nombre de personnes dans l'unique but de satisfaire leurs besoins et de les pousser à reconnaître l'occupant.
Le plan lancé par la France coloniale avait pour but de mettre fin à la révolution algérienne et de créer une catégorie d'Algériens occidentalisés à travers lesquels elle gouvernerait l'Algérie. Ce plan qui comptait la construction de 200 000 logements pour abriter un million de personnes, ainsi que d'autres actions n'a pas eu l'effet recherché par ses concepteurs, c'est-à-dire contrer la poursuite de la revendication de l'indépendance. Aujourd'hui, ces cités sont encore
visibles un peu partout à travers de nombreuses villes du pays. Cependant elles sont loin d'héberger convenablement leurs occupants vu leur dégradation et leur exiguïté rendant difficile le quotidien de nombreuses familles qui espèrent un jour quitter ces endroits pour d'autres plus décents.
Ce phénomène qui continue de susciter l'intérêt des autorités depuis de nombreuses années exige une politique urbanistique visant le remplacement de ce type de logement ou leur réhabilitation dans le but de convenir à la fonction habitat.
De nombreux spécialistes dans le domaine ont la même vision d'autant qu'il est aujourd'hui pratiquement impossible de laisser ces familles dans ce genre de conditions lamentables. «Les programmes de logements doivent être conçus suivant des normes qui répondent aux besoins du bénéficiaire», dira un architecte avant de poursuivre que l'adaptation des plans est devenue monnaie courante dans notre pays au point que les architectes n'ont plus l'occasion de
développer leur vision.
«C'est la nature d'urgence des opérations qui pousse les maîtres d'ouvrage à entreprendre l'adaptation, laquelle prend peu de temps dans la phase d'étude et ne consomme que peu d'argent d'autant que les honoraires de l'adaptation ne sont pas très élevés contrairement à une nouvelle étude.» Ce sont les raisons qui poussent les décideurs à opter pour l'adaptation des plans, dira un spécialiste du domaine. Certes, cette méthode permet de réaliser des logements et des structures rapidement mais elle ne pourra jamais adapter un plan réalisé pour un environnement particulier à un autre milieu complètement différent.
Si des anomalies ne peuvent pas apparaître pour l'instant pour des raisons évidentes, les conséquences de ces décisions auront des répercussions dans un avenir très proche d'après des architectes qui voient qu'on accorde peu de temps à la réalisation des études et à la maturation des idées.
L'occupation de l'espace urbain est faite malheureusement dans un cadre qui ne prend pas en compte les règles urbanistiques universelles et les théories d'aménagement du territoire.
Ce mode de gestion des réserves foncières se répercute négativement sur l'avenir des villes et sur les styles des constructions, d'autant que l'espace urbain deviendra exigu et poussera par la suite les architectes à réaliser des logements de petite taille.
Cette situation aura, par le temps, des conséquences désastreuses sur la qualité de la vie des personnes qui d'ailleurs ne cessent de dénoncer la typologie des logements réalisés actuellement.
Au niveau de la wilaya de Aïn Defla et ailleurs, la situation est semblable d'autant qu'on accorde que peu d'importance à la planification urbaine et qu'on continue de développer les villes et de réaliser des cités dans un cadre d'urgence où tout est autorisé pour réaliser les programmes, lesquels occupent de l'espace sans aucune réflexion à la hauteur du projet.
Et la crise du logement continuera de sévir si les décideurs n'élargissent pas le champ de réflexion pour trouver des solutions pouvant à titre d'exemple apparaître dans la relation existant entre le milieu de travail et le lieu de naissance du postulant au logement.
Cette mobilité des travailleurs perturbe la planification dans le secteur du logement d'autant que ces «immigrants internes» arrivent à occuper dans plusieurs cas des logements conçus pour les habitants des cités dégradées datant de l'époque coloniale et appelées à être remplacées.


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