L'équipe nationale algérienne de football entamera la compétition, dans le cadre de la Coupe du monde, le 13 juin de l'année prochaine, deux jours après la cérémonie d'ouverture. Le premier match aura lieu face à la Slovénie, au stade Peter Mokaba, à Polokwane, ville située dans le Nord de l'Afrique du Sud. Le 18 du même mois, les Verts affronteront les Anglais, pour le compte de la seconde journée, au Cap, ville située dans l'extrême Sud. Entre les deux dates, il y a six jours. Mais entre les deux villes, il y a environ 1 736 kilomètres à parcourir. Il est indiqué sur le site officiel de la Coupe du monde qu'un vol parcourra cette distance en quatre heures et demi, avec une correspondance à l'aéroport international Tambo de Johannesburg. Des quatre équipes de ce groupe C, le hasard du tirage au sort a voulu que les Etats-Unis soient les mieux lotis, puisque les trois matches qu'ils auront à jouer ont été domiciliés, pratiquement, dans la même région, à savoir Rustenburg, Johannesburg et Pretoria. Bien évidemment, par la suite, cela dépend du lieu que choisira la Fédération algérienne pour établir son camp de base. A ce titre, il y a lieu d'indiquer que les responsables fédéraux, qui se trouvaient au cours de la semaine dernière en Afrique du Sud, ont opté pour les sites suivants : Johannesburg, Pretoria et Cape Town. Pour leur premier match, les Algériens éliront domicile à Pretoria, distante de 275 kilomètres de Polokwane. Bien évidemment, le transport sera assuré par le comité d'organisation. Des avions seront mis à la disposition de toutes les équipes. Mais le fait est que -et cela est valable pour la majorité des autres équipes, hormis quelques-unes comme les Etats-Unis qui auront la chance de ne pas effectuer trop de déplacements ces voyages à l'intérieur de l'Afrique du Sud fatigueront quelques part les joueurs. Heureusement qu'il y a toujours au minimum cinq jours entre deux matches. donc, il est clair que, dès la fin de la première rencontre, à Polokwane, la sélection nationale se dirigera vers son camp de base du Cap où se déroulera, six jours plus tard, le second match. Même chose en prévision du troisième match qui aura lieu à Pretoria. En d'autres termes, avec un programme adéquat de récupération, les joueurs pourront fort probablement «effacer» toute trace de ces fatigants déplacements. Il est clair, bien sûr, que les responsables de l'équipe nationale ont démontré qu'ils maîtrisent cet aspect organisationnel de la chose. En tout état de cause, un Mondial a toujours été un événement très difficile à gérer. C'est pour cela que le défi est grand… A. A. Stade Peter Mokaba, une infrastructure au nom d'un grand homme L'Algérie va jouer son premier match, le 13 juin, au stade Peter Mokaba, à Polokwane, dans le Nord de l'Afrique du Sud. Le hasard a voulu que cette rencontre se joue dans un stade portant le nom d'une des plus célèbres figures de la lutte sud-africaine contre l'injustice du régime de l'apartheid, en l'occurrence Peter Mokaba. «Militant actif du mouvement anti-apartheid, né et élevé à Polokwane, Mokaba est devenu un leader charismatique réputé pour sa combativité», lit-on sur le site Internet de la FIFA. Il est utile de signaler que ce grand révolutionnaire, originaire de cette même ville où est situé le stade qui porte son nom, est né le 7 janvier 1959 près de Polokwane et décédé à Johannesburg le 9 juin 2002. Il était membre du Parlement sud-africain et ministre adjoint dans le gouvernement de Nelson Mandela. Sa ville natale, Polokwane, comme la majorité des autres villes sud-africaines, a également vécu au rythme de l'apartheid puis de son abolition. Polokwane, qui signifie «lieu sûr» en sotho (langue de la région Nord, l'une des onze langues officielles en Afrique du Sud), était anciennement dénommée Pietersburg. Cet ancien nom de la ville, fondée en 1886, est tiré du général Petrus Jacobus Joubert, leader des Voortrekkers (Ceux qui vont de l'avant en néerlandais), les premiers colons néerlandais d'Afrique du Sud. A la fin de l'apartheid, elle a été rebaptisée Polokwane. Celle-ci est la capitale de la province de Limpopo. Pour revenir à ce stade, les autorités sud-africaines avaient entrepris sa construction après que la FIFA leur a confié l'organisation de cette édition de la Coupe du monde. D'une capacité de 45 000 places, la forme de la grande structure de béton dans laquelle est conçu le stade est inspirée par le baobab, l'arbre emblématique de la région, tandis que la structure métallique soutenant le toit s'appuie à chaque coin du stade, sur un «tronc» géant abritant des rampes d'accès. A. A.