La rencontre tripartite qui s'est tenue mercredi et jeudi derniers entre les trois partenaires sociaux a décidé du relèvement de 25% du salaire national minimum garanti, qui passe ainsi de 12 000 à 15 000 DA. Les premiers à se demander si cette augmentation allait avoir une incidence sur leur bourse, ce sont les retraités qui perçoivent de faibles pensions. La réponse, c'est M. Djaouad Bourkaïb qui l'a donnée hier sur les ondes de la radio nationale. Le directeur de la Sécurité sociale au niveau du ministère dirigé par Tayeb Louh a indiqué que tous ceux qui perçoivent des pensions de 10 000 DA sont concernés par cette revalorisation. La pension de retraite étant indexée sur 75% du SNMG, ils vont percevoir 11 250 DA. Ils seront, selon lui, un peu plus de 880 000 à en bénéficier. M. Bourkaïb est également revenu sur cette autre décision de la tripartite relative à l'abrogation du départ à la retraite sans condition d'âge ou au bout de 32 années d'activité. Il dira que, de par cette ordonnance, c'est une enveloppe de 360 milliards de dinars qui est considérée comme un manque à gagner. «Près de 400 000 sur les 990 000 retraités sont des retraités précoces», a notamment affirmé M. Bourkaïb. C'est un manque à gagner en matière de cotisations, même si cela n'affecte pas l'équilibre financier de la CNR. F. A.