Des responsables du Club de la presse de Dubai se trouvent depuis samedi dernier à Alger à l'invitation de la Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA). Parmi eux la directrice exécutive, Maryam Ben Fahd, et la vice-présidente du Prix de la presse arabe, Mouna Bousamra, toutes deux des Emirats arabes unis. La présence de ce club a pour objectif d'établir des contacts avec les professionnels des médias en Algérie, au demeurant absente dans ce genre de structure, alors que l'ensemble des pays arabes est représenté. Après avoir été reçues par les responsables de la FNJA et le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la communication, les deux consœurs étaient les hôtes hier de l'Assemblée populaire nationale en présence des membres du bureau de la Fédération des journalistes. Maryam Ben Fahd a présenté le club, dont la création remonte à 1999 et qui porte à bout de bras des projets intéressant les professionnels des médias du monde arabe. Des cycles de formation, des forums annuels et en prime le prix de la presse arabe figurent parmi les activités de ce club. Une communication dans ce sens a été donnée par Mme Ben Fahd en présence de Bahloul Habiba, vice-présidente de l'APN. Ce qui ressort de cette rencontre, c'est que très peu d'informations sont disponibles sur l'Algérie sur tous les plans et particulièrement sur le secteur de l'information et de la communication. Aussi, les contacts pris par la FNJA avec le Club de la presse de Dubai, affilié à l'Association international des clubs de la presse, visent à établir des liens et à échanger des expériences. La FNJA compte d'ailleurs être présente dans ce club pour faire profiter les journalistes algériens des différentes formations et du forum annuel, et assurer leur participation au prix annuel de la presse arabe. A noter que, à leur arrivée à Alger, les deux responsables se sont déclarées agréablement surprises. Et pour cause ! Elles étaient venues avec des préjugés et des idées préconçues sur notre pays. Elles étaient loin de se douter que l'Algérie avait recouvré sa sécurité et que les gens sortaient même la nuit. Elles ont fait part de leur crainte de trouver un pays quasiment à feu et à sang. Elles ont clairement affirmé à leurs hôtes qu'ils ne savaient pas commercialiser l'image de leur pays, laissant ainsi le champ aux autres de diffuser de fausses informations et des idées préconçues. Elles leur ont reproché de jouer à la politique de la chaise vide dans les instances internationales de presse. Pour rappel, la délégation a visité quelques salles de rédaction de journaux arabophones. F. A.