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Le public, un «récepteur» à former
Pour la création d'un véritable marché de l'art
Publié dans La Tribune le 17 - 12 - 2009

Toute œuvre et/ou expression artistique ont pour finalité le public. Un artiste s'exprimant est un émetteur, qui a besoin d'un récepteur. Sa création véhiculera son message pour le porter et le diffuser au sein du groupe, de la société ou de la population.
Mais encore faudrait-il que le public soit réceptif, qu'il ait donc les instruments ainsi que les capacités de décrypter, de comprendre et, subséquemment, d'apprécier l'œuvre, sans quoi il s'en désintéressera, lui tournera le dos ainsi qu'à l'artiste.
C'est là qu'on parlera de désaffection, d'absence et d'indifférence du public. C'est là qu'on parlera également de la nécessité de former, d'éduquer et d'initier un public.
L'autre option sera la solution de facilité qui consistera à produire à la carte pour servir au public ce qu'il veut entendre ou voir, quitte à sacrifier la qualité, voire l'art lui-même, ce qui s'est fait pendant longtemps et se fait encore aujourd'hui. Cette production «culturelle» à la demande répond en fait plus aux muses de la commercialité et du profit qu'à celles de la créativité. On a vu un «artiste peintre» accepter de repeindre la toile qu'il exposait avec un fond bleu parce que la dame qui voulait l'acheter le demandait et ce, pour qu'elle soit assortie à son salon peint dans les tons bleus (authentique). On a entendu une artiste dire que le choix de son parolier a été imposé par le marché -en termes de ventes- (tout aussi authentique).
La mauvaise monnaie chasse la bonne. Dès lors, au lieu d'un marché de l'art avec des consommateurs avertis, c'est un bazar que nous avons, et tout barbouilleur de toile, tout cabotin, tout écorcheur d'oreilles musicales peut l'investir en s'affublant du titre d'artiste. Certains pousseront l'outrecuidance jusqu'à brandir leur «succès» auprès du public comme un gage de qualité de leurs produits que le dernier des professionnels ou critiques d'art qualifierait de «bricolage».
La solution à cette «bazardisation» de la culture et des arts est évidemment dans la formation de publics initiés ayant le sens critique qui disqualifiera tous les pseudo-artistes et leurs productions. Cette formation commence dès l'âge tendre. Mais comme ni les parents ni l'école ne s'occupent plus de l'éducation artistique des enfants, ou si peu, il ne reste que les artistes, les vrais, et les différents acteurs intervenant sur la scène culturelle pour s'en charger, en prenant le relais de l'école. Et ce n'est pas une mince affaire que de (re)faire l'éducation artistique d'un individu ayant grandi sans avoir eu les moyens de développer une oreille musicale et le sens artistique qui lui permettraient d'apprécier une œuvre à sa juste valeur. Pourtant, c'est ce qui est en train de se faire.
La multiplication des festivals et salons que le ministère de la Culture a institutionnalisés, en veillant à ce que chaque région du pays ait son rendez-vous culturel, a commencé à produire ses effets. Ils drainent des spectateurs et des visiteurs intéressés dont les rangs grossissent d'année en année. Parallèlement, nous assistons à l'éclosion de formations, compagnies et groupes qui créent des œuvres de qualité et/ou organisent des manifestations de bonne facture. Ces initiatives ont réussi à se constituer des publics, des inconditionnels qui, pour rien au monde, ne rateraient l'événement, que ce soit du jazz, du cinéma, du hard-rock, de la peinture ou du théâtre… Ne dit-on pas que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ?
H. G.


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