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Un taux de suivi mitigé
Grève des praticiens de la santé publique à Annaba
Publié dans La Tribune le 22 - 12 - 2009


Photo : Zoheïr
De notre correspondant à Annaba
Mohamed Rahmani
La reprise du cycle de grève de 3 jours par semaine lancée par le Syndicat national des praticiens de la santé publique a été diversement suivie dans les hôpitaux et l'ensemble des structures de santé de la wilaya de Annaba. Ainsi, au niveau du CHU «Ibn Rochd», l'un des hôpitaux les plus fréquentés du chef-lieu de la wilaya, certains services sont paralysés du fait que les médecins généralistes ou spécialistes ont suivi le mot d'ordre de grève, refusant de travailler tout en occupant leurs postes. Les paramédicaux essayent tant bien que mal de réorienter les patients vers d'autres services où des médecins ont continué à
travailler normalement. «Mon rendez-vous est prévu pour aujourd'hui et je suis là à jeun depuis ce matin; on me dit que le médecin est en grève, nous déclare un vieil homme. Je comprends qu'ils revendiquent leurs droits et qu'ils ont recours à la grève pour se faire entendre mais il y a ma santé qui est en jeu. Que vais-je faire maintenant ? Même si je vais voir un spécialiste dans le privé, mon dossier médical est ici au niveau de l'hôpital ; je serai obligé de tout refaire et cela prendra beaucoup de temps. Je suis donc condamné à attendre que cette grève prenne fin.» Dans la salle d'attente, il y avait foule hier et les patients qui n'étaient pas informés de cette grève espéraient toujours qu'on les prenne en charge. Cris, gesticulations, colère et sentiment d'impuissance face à cette situation ont caractérisé cette attente qui dure depuis la matinée malgré l'intervention des infirmiers et des personnels affectés à ces services. Au CHU, «Ibn Sina» c'est à peu près la même chose : foule, bousculades, colère des patients, attentes interminables et agents de sécurité qui essayent de calmer les malades en leur expliquant la situation. Pour les médecins grévistes, le ministère doit intervenir afin de régler définitivement le conflit.
«Notre ministère de tutelle fait la sourde oreille, nous confie un médecin généraliste. Nous sommes sous-payés malgré notre disponibilité et le travail que nous faisons. Nous sommes donc en grève mais nous assurons le service minimum et nous sommes prêts à participer et à prendre en charge la campagne de vaccination. Nous demandons tout juste que nos revendications soient satisfaites ; elles ne sont pourtant pas difficiles à réaliser.» Au niveau des autres structures de santé (établissements publics de santé de proximité, polycliniques, dispensaires ou centres de santé) la grève n'a pas vraiment paralysé l'activité avec cependant l'adhésion de quelques praticiens dans certains services. Selon l'administration, le taux de suivi de cette grève est de 49% et la situation est somme toute maîtrisable avec juste quelques difficultés. Le SNPSP, lui, soutient que les praticiens ont suivi le mot d'ordre de grève à hauteur de 75%. Entre les déclarations triomphalistes des uns et les affirmations réductrices des autres, ce sont toujours les malades qui trinquent : leur santé à eux n'attend pas.


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