La saison footballistique 2008/2009 a été marquée par l'hégémonie de l'équipe catalane, le FC Barcelone qui a surclassé les adversaires croisés sur sa route. La domination fut planétaire. Le bilan du onze de Guardiola en est la parfaite illustration. Jamais de mémoire des fous du football, un club n'a pu asseoir une telle domination. Les barcelonais ont gagné tous cette année. Titre après titre. En Espagne, l'ennemi intime, le Real Madrid, n'a pas résisté à la cybernétique catalane. Le mythique Santiago Bernabau a abrité l'une des plus humiliantes soirées des galactiques. Devant la maestria des Xavi, Iniesta, Messi, les lumières madrilène se sont vite éteintes. Pour illuminer le ciel catalan. En Champions League, le FC Barcelone s'est déclaré intraitable y compris devant le pressing anglais. Seul contre un trio anglais au stade des demi-finales, la formation espagnole est allée au bout de son but. Chelsea avait failli faire avorter la naissance du «bébé majeur» du papa Guardiola. Un geste du maitre Iniesta a déjoué le hold-up presque parfait du hollandais Gus Hiddings qui a tout orchestré pour faire grincer la machine catalane. L'appétit des blaugrenats n'a pas été assouvi même avec quatre titres gagnés avant le mois de juin. Le temps de se consacrer aux super coupes. Celle de l'Espagne comme celle du continent européen. Le FC Barcelone ne laisse rien échapper au moment ou projetait sa lassitude. Chaque match livré est un nouvel démenti. Le onze catalan se perfectionne à mesure qu'il est attendu au tournant. A mesure aussi que certains de ses éléments clés se blessent. La spécificité du Barca est à ce niveau. Plus des défections paraissent dures à combler, plus la machine devient plus huilée. Pour partir à la conquête de nouveau sacre. Le dernier fut celui de la coupe du monde des clubs. Un sacre qui clôt une symphonie footballistique qui porte le nom d'un club pas comme les autres. A. Y.