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2010 : l'année du cinéma ?
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Publié dans La Tribune le 07 - 01 - 2010

Si les inégalités sociales se combattent afin de les diminuer au maximum par des politiques publiques dites sociales, par le développement des entreprises qui créent richesses et emplois, les inégalités culturelles sont mortelles pour les nations. Production spécifique, la culture est par essence rétive à la duplication d'une œuvre, ce qui est tout simplement impossible. Mais en même temps, comme pour tous les biens et services, elle a des industries et des processus de fabrication, de diffusion et de restauration- conservation tout aussi spécifiques à forte teneur technologique et scientifique. Toutes les industries ne peuvent exister et se développer que lorsqu'il y a des consommateurs et des marchés, national et à l'international.
La musique, le livre, la bande dessinée, les programmes TV, les concerts, les vedettes et les films obéissent aussi à des logiques industrielles, financières, d'investissement, d'amortissement et d'exportation. Il en est ainsi pour les productions cinématographiques.Le dernier film de Cameron, un mixte de tournage «traditionnel, d'images de synthèse, de trois D» a engrangé en l'espace de deux semaines entre les Etats-Unis, l'Angleterre et la France plus d'un milliard de dollars de recettes. On peut imaginer les bénéfices à la fin de sa carrière dans les salles, suivie par les ventes de DVD et de produits d'accompagnement. Avatar a battu tous les records connus par le septième art. Produit par une industrie, des techniciens formés aux dernières techniques assistés par ordinateur, selon des plans de financement et de marketing de pointe, le film servira à financer d'autres œuvres en fin de compte payées par des spectateurs du monde entier même si le marché américain est le plus grand de la planète. Il faut donc un marché, autrement dit des salles par milliers et une culture ancrée pour ce qui est des salles obscures qui demande des décennies, l'éducation du goût et l'amour du cinéma qui s'apprennent dès le plus jeune âge, dans les écoles, les lycées pour s'épanouir à l'université. Or, il se trouve que l'éducation artistique, du cinéma est le grand absent du cursus scolaire, dans l'entreprise et les campus en Algérie pour que le cinéma, l'art le plus populaire, disait Lenine, devienne un loisir et une industrie de masse. En aval, il faudrait donc des milliers de salles pour recevoir des générations formées à fréquenter le film dans tous les genres partout sur le territoire national. La bonne nouvelle dans le secteur est venue de madame la ministre de la Culture. Elle a, en effet, annoncé que pour 2010 le fonds de soutien au cinéma national allait financer 10 longs métrages, trois courts métrages et huit documentaires dont un sur les massacres commis par le colonialisme français le 8 mai 1945. D'un autre côté, la ministre a déclaré que son département allait récupérer sur 2010–2014 cent vingt salles de cinéma dont 40 seront restaurées. En effet, le seul moyen de récupérer les spectateurs est de mettre à leur disposition des salles, ce qui veut dire des recettes avec une programmation de films nouveaux. Une production nationale quantitative pourrait évidemment alimenter les nombreux festivals du film qui seraient créés dans les prochaines années. Si les nouvelles sont bonnes et promettent une nouvelle naissance pour le cinéma national, dont l'essentiel, celui qui est récompensé dans le monde, est réalisé par des cinéastes expatriés depuis peu ou depuis longtemps, il y a le reste. Pour que des salles gérées par l'administration soient rentables et alimentent le fonds d'aide, une bonne gestion est nécessaire. S'il n'y a pas une informatique performante, en temps réel, reliée à un centre qui comptabilise les recettes au siège près, la bureaucratie sera identique à celle qui domine les rares salles gérées par les APC. Les parents et les amis ne paieront pas et l'archaïque carnet qui sert à la billetterie échappera à tout contrôle. Une industrie du film qui roule pour le cinéma a besoin d'être organisée et managée comme c'est le cas dans les grands pays industrialisés. Mais les nouvelles sont bonnes et un laps de temps est nécessaire pour que les normes les plus modernes soient appliquées là où les recettes sont gigantesques fin que l'Algérie soit au niveau dans ce secteur.
A. B.


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