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Mesures de sécurité draconiennes à Cabinda
Publié dans La Tribune le 23 - 01 - 2010


La ville angolaise de Cabinda est sortie tout récemment de l'anonymat en raison d'un incident survenu à la veille de l'entame de la Coupe d'Afrique des nations. Ainsi, le 8 janvier dernier, le bus transportant la délégation du Togo qui était en stage en RD Congo et se dirigeant vers Cabinda a été mitraillé par des séparatistes de la région. Une attaque qui s'est soldée par la mort de deux personnes et le retrait de la sélection togolaise de la compétition. Les autorités angolaises, tentant de calmer les esprits, ont tout de suite renforcé les mesures sécuritaires et ont promis que cela ne se reproduirait plus. D'ailleurs, certains responsables du gouvernement angolais et même du Comité d'organisation de la CAN ont affirmé que le Togo n'avait jamais informé l'Angola que sa sélection nationale se dirigeait vers Cabinda, une province angolaise se trouvant tout au nord, à l'intérieur du territoire de la RD du Congo. En tout état de cause, celui qui se rendra vers cette ville remarquera tout de suite ce renforcement des mesures de sécurité. L'équipe nationale algérienne est arrivée hier, durant l'après-midi, à Cabinda. Tôt le matin, c'est un avion transportant bon nombre de journalistes algériens couvrant la CAN qui a atterri à l'aéroport de la ville. La procédure pour sortir de l'aéroport semble être des plus «strictes». «Comme si l'on se rendait vers un autre Etat», commentent certains. Déjà, le passeport est exigé à l'aéroport de Luanda pour se rendre à Cabinda. A l'arrivée, ce même passeport est automatiquement «scanné». Il faut à peu près une heure à une personne pour terminer toutes ces modalités. La chose aurait été «logique» s'il s'agissait de voyager vers un pays étranger. De plus, à la sortie, les «étrangers» sont automatiquement abordés par des représentants du Comité d'organisation de la CAN. Aucun visiteur, membre de délégation ou autres, ne sera laissé seul dans la ville. Les équipes nationales tout comme les gens des médias sont escortés par un impressionnant dispositif de sécurité. Des brigades d'intervention, lourdement armées, accompagnent ces délégations jusqu'au lieu de leur hébergement. Sur place, les quelques personnes qui se trouvaient déjà là «depuis» une journée ont affirmé que, durant la nuit, c'est carrément l'armée qui surveille les lieux. Aucun déplacement ne se fera sans signalement. Les autorités semblent, selon des indiscrétions, craindre que les séparatistes ne songent à tenter une autre attaque. Or, au vu du dispositif de sécurité mis en place, les responsables du COCAN affirment que la région est complètement sécurisée. «Les participants à la Coupe d'Afrique, de quelque nature qu'ils soient, n'ont rien à craindre à Cabinda», dit-on sur place.

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