Trente-deux villes d'Algérie sont concernées par le lancement du programme de réhabilitation des infrastructures hydrauliques. Selon les déclarations du directeur chargé de l'alimentation en eau potable auprès de ce ministère, M. Messaoud Terra, à l'agence de presse algérienne, ce plan ambitionne de rationaliser et d'améliorer la gestion de l'eau potable à travers les villes concernées. Ce programme de réhabilitation, qui couvrira les stations, les canalisations, les installations de pompage ainsi que les réservoirs, s'étendra sur une durée de 5 à 6 années. Les problèmes de distribution que connaissent certaines villes, à l'instar de la capitale, sont d'ordre technique et de gestion, a-t-il expliqué. Les réseaux de distribution de l'eau potable en Algérie sont «vétustes» et ont, pour certains, plus de 50 ans d'âge, engendrant un taux assez élevé de fuites d'eau, «la priorité actuellement étant de réduire les importantes déperditions observées», souligne la même source. Par ailleurs, M. Terra a souligné que «l'année dernière a été très positive et bénéfique pour le secteur de l'eau ; la majorité des barrages, spécialement ceux de l'Ouest, ont reçu de grandes quantités d'eau qui ont dépassé les volumes annuels» habituels. Parallèlement à la mobilisation des ressources hydrauliques, il s'agit d'améliorer le rendement des réseaux AEP, les stations de pompage et les réservoirs, de les diagnostiquer et de lancer des travaux de modernisation et de rénovation. «La mise en œuvre de ce programme intensif de réparation et de remise en état des installations permettra d'améliorer la situation et d'atténuer le phénomène des fuites sur les canalisations et surtout une meilleure gestion de ce liquide rare», a-t-il encore relevé. R. E.