Neuf morts dans un attentat suicide dans le nord-ouest du Pakistan Neuf personnes, dont deux soldats, ont été tuées hier dans un attentat suicide visant un poste militaire dans le nord-ouest du Pakistan, ont indiqué des responsables. Un homme portant une veste bourrée d'explosifs est arrivé à pied au barrage à Khar, principale localité du district de Bajaur, dans les zones tribales frontalières de l'Afghanistan, et s'est fait exploser, a déclaré un haut responsable local, Iqbal Khattak. «L'explosion a tué neuf personnes, dont deux soldats paramilitaires», a-t-il dit. Un autre haut responsable parlant sous le couvert de l'anonymat a confirmé l'attentat et le bilan. Le district de Bajaur est situé dans les zones tribales frontières de l'Afghanistan. Les forces pakistanaises y avaient lancé une vaste opération contre les fondamentalistes islamiques en août 2008.
Afghanistan : les talibans nient une rencontre avec l'ONU en vue de pourparlers Les talibans ont réfuté hier dans un communiqué la tenue, courant janvier à Dubai, d'une rencontre avec un émissaire de l'ONU en vue de pourparlers de paix en Afghanistan. «Le conseil de l'émirat islamique de l'Afghanistan réfute avec fermeté les rumeurs rapportées par certains médias internationaux concernant la tenue de pourparlers entre Kai Eide et des représentants de l'émirat islamique d'Afghanistan», indique le communiqué. Les talibans ont également de nouveau dénoncé «une propagande des forces d'invasion contre le djihad et les moudjahidine». Jeudi dernier, en marge de la conférence internationale sur l'Afghanistan à Londres, un responsable de l'ONU avait affirmé que le chef de la mission de l'ONU en Afghanistan, Kai Eide, avait rencontré des membres actifs des talibans à Dubai courant janvier en vue de pourparlers de paix. Treize militaires burundais arrêtés pour «déstabilisation des institutions» du pays L'armée burundaise a annoncé hier que treize de ses militaires, dont des officiers, ont été arrêtés à Bujumbura alors qu'ils préparaient «la déstabilisation des institutions» du pays. «Treize soldats, des sous-officiers et quelques officiers, qui étaient en train de préparer une déstabilisation des institutions du Burundi», ont été arrêtés, a affirmé le chef d'état-major général de l'armée, Godefroid Niyombare. «Nous étions au courant de cette tentative depuis plusieurs jours et nous avions attendu le bon moment pour agir», a expliqué M. Niyombare. L'armée a mené ces arrestations vendredi avec l'aide de dizaines de soldats sur une des plages les plus fréquentées de la capitale burundaise au bord du lac Tanganyika. «Nous sommes en train de mener des investigations qui vont tout mettre au clair», a ajouté le haut responsable militaire.