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En attendant l'aube
Générale de la pièce Errahil du Théâtre régional de Mascara
Publié dans La Tribune le 08 - 02 - 2010

Pour clôturer la semaine du programme du Théâtre national algérien (TNA) «Carte blanche aux théâtres régionaux», le théâtre de Mascara a opté, dans
la soirée de samedi dernier, pour une pièce inédite qui n'est autre que la dernière œuvre d'Ould Abderrrahmane Kaki Ellil (la nuit) reprise sous le titre Errahil (le voyage). C'est devant un public venu nombreux que la représentation commence. Des images nocturnes plongeant le public dans l'ambiance de la pièce. Des ombres défilent derrière l'écran avant d'apparaître sur scène. Quatre hommes habillés de tenues blanches qui leur donnent des allures mystiques. Ils exécutent une chorégraphie approximative puis disparaissent. Derrière eux, trois talismans géants sont suspendus. Il fait nuit. Le jeune Salim, qui travaille comme serveur dans un café, tient compagnie à son patron, lequel est occupé à compter la recette du jour. Il ne se lasse pas de compter et de recompter, avec une patience exagérée. Salim a du mal à s'endormir. L'air préoccupé, il se met à tenir des discours existentiels. Arrive un vieil aveugle. Sage mais très
susceptible, il tente de calmer les ardeurs de Salim en l'éclairant sur la vie. Traînant le pas et cassant le rythme, le comédien qui interprète le rôle donne
l'impression de ne pas être totalement en phase avec son personnage. Salim souffre de son existence misérable. Abandonné par son père et élevé par
sa maman, ce jeune homme couve un fort sentiment de non-accomplissement de sa personne. Aussi ne peut-il s'empêcher d'admirer les personnes ayant une forte personnalité comme ce chevalier qui les rejoint. Homme sensible qui a quitté sa famille pour se consacrer à la guerre, le chevalier se retrouve seul en compagnie de Salim et du vieil aveugle à attendre El Khansa, personnage mythique qui incarne la mort. Enfermés dans l'obscurité de la nuit et l'amertume de l'attente, Salim et le chevalier redoutent l'arrivée de cette femme. Salim dit n'avoir rien fait de sa vie et n'est pas prêt à accepter la mort. Idem pour le chevalier qui est terrassé par la peur de mourir. Seul le vieil aveugle accepte avec philosophie sa destinée. Il reste de marbre et attend l'aube pour accomplir sa dernière prière. Le temps s'égrène et les trois personnages sombrent dans un sommeil profond, El Khansa accompagnée de ses serviteurs apparaît, mais pour annoncer sa prochaine arrivée. L'angoisse monte d'un cran chez Salim et le chevalier. Le vieil aveugle reste impassible. Au lever du soleil, la Camarde arrive pour emporter Salim d'abord, le chevalier, ensuite, et le vieil aveugle en dernier. La scène est vide. Sur l'écran, des images du ciel et du soleil levant. Cette sérénité sera vite rompue par l'apparition des serviteurs de la mort qui creusent les tombes des défunts. Le rideau tombe en laissant une impression d'inachevé. Si le jeu des comédiens a faibli, la scénographie signée Abdelhalim Rahmouni a, elle, amplement rempli son rôle. M. Rahmouni a fait preuve d'une bonne imagination qui a permis au texte d'être plus digeste. Quant à la mise en scène d'Ahmed Belalem, bien qu'elle ait accusé des déficiences, elle a conquis le public. Un bon point pour le choix du texte signé par un grand nom de la dramaturgie algérienne.
W. S.


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