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Les enfants, premières victimes
envenimation
Publié dans La Tribune le 26 - 07 - 2008

Les envenimations par piqûre de scorpion sont fréquentes en Algérie durant la saison chaude. Des milliers de cas sont enregistrés, dont des dizaines de cas mortels.
Le plus grand nombre de piqûres survient à l'intérieur des habitations du Sud et des Hauts Plateaux. Les enfants en sont essentiellement les premières victimes. Ils représentent 50% de la totalité des décès.
Les sept wilayas du Sud (Ouargla, Djelfa, El Bayadh, Biskra, Naama, El Oued et M'sila) constituent encore la zone rouge. Les statistiques sont de plus en plus inquiétantes. Trois décès par piqûre de scorpion ont été enregistrés dans la wilaya de Biskra depuis le début de l'année sur un total de 2 800 piqûres, un enfant d'à peine trois ans et deux femmes. Leur mort est due surtout au retard dans leur évacuation vers les unités sanitaires, a-t-on indiqué. Les piqûres sont plus courantes parmi les habitants démunis des villages et hameaux qui ne disposent pas du minimum de conditions d'hygiène et d'éclairage public. En effet, les lieux sombres et insuffisamment aménagés sont les espaces les plus propices à l'évolution des scorpions. «La température très élevée ces dernières semaines et les vents de sable fréquents ont poussé les scorpions à rechercher les lieux les plus humides, notamment à proximité des habitations, des tissus urbains et des périmètres agricoles». A Laghouat, 31 cas d'envenimation scorpionique ont été relevés en mai dernier dans la commune de Gueltet Sidi Saad. Fort heureusement, aucun décès n'a été déploré.
La wilaya de Ouargla a connu, quant à elle, 400 cas d'envenimation scorpionique depuis le début de l'année, et aucun décès n'a été signalé, mais beaucoup de questions subsistent.
Les régions enclavées du Sud manquent cruellement de moyens, de médicaments et d'ambulances. Les pouvoirs publics sont appelés à se pencher sur le sort des populations du sud du pays qui ont vraiment une vie dure.
A. B.
Ce qu'il faut savoir
Le scorpion, animal nocturne, s'éveille au crépuscule et connaît son maximum d'activité entre 18-20 heures et minuit. Le jour, il se réfugie dans des crevasses du sol, sous des pierres, à l'abri de la lumière.
De nature craintive (il ne pique que lorsqu'il est dérangé), il se nourrit de proies fraîchement tuées ou vivantes, il résiste aux agressions thermiques, au jeûne (il peut rester 1 an sans manger), à la déshydratation, à l'asphyxie, aux infections microbiennes et même aux irradiations, mais il serait sensible aux pesticides.
Actif au printemps et en été, il entre en hibernation dès le début de l'automne, ce qui explique la prédominance estivale des piqûres avec un pic journalier en soirée. Son venin agit très rapidement.
Il s'agit d'une neurotoxine, stable à pH acide, thermorésistante, miscible à l'eau et pouvant se conserver plusieurs années.
Les facteurs de gravité de la piqûre chez l'homme sont fonction de l'espèce en cause (en Algérie, l'espèce la plus dangereuse est l'Androctonus australis hector), de la taille du scorpion (faible risque si elle est inférieure à 3 cm), de sa nutrition, de la quantité de venin injecté, de sa voie d'introduction, de l'âge de la personne piquée et, enfin, du délai de prise en charge (gravité significative pour un délai supérieur à 2h30).
Source : le Guide de la médecine et de la santé en Algérie


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