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«Les relations algéro-françaises connaissent une certaine crispation»
L'ambassadeur d'Algérie en France lors d'un point de presse :
Publié dans La Tribune le 06 - 03 - 2010

De notre correspondant à Paris
Merzak Meneceur
Les relations algéro-françaises ne sont pas en période de crise mais traversent une crispation évidente. Telle est l'affirmation de M. Missoum Sbih, ambassadeur d'Algérie en France, au cours d'un point de presse tenu hier, vendredi, au siège de la chancellerie à Paris. «On ne peut pas dire qu'on est en crise avec la France. Il y a un climat caractérisé par une certaine crispation», à déclaré le diplomate en soulignant que «les relations algéro-françaises sont complexes et délicates, de manière générale». Pour expliquer cette «crispation» M. Sbih a dit qu'«il y a des questions sensibles qui n'ont pas encore trouvé de solution». Et de citer les affaires Hasseni, les moines de Tibhirine, le classement de l'Algérie dans la liste des pays à risque et le problème de la mémoire. Sur le diplomate algérien Hasseni, l'ambassadeur a précisé qu'«il n'y a pas de discussions» avec la partie française. «Nous savons qu'il est innocent et nous nous attendons à un non-lieu définitif». Comme il a souligné qu'il n'y a pas de négociations sur la «liste noire» en soulignant «qu'on ne comprend pas qu'on singularise l'Algérie dans la région» sachant «que la France a toujours qualifiée d'exemplaire la lutte de l'Algérie contre le terrorisme». «Nous attendons que cette mesure soit rapportée. Je crois que la partie française a pris la mesure de l'émotion des algériens et de la ferme détermination du gouvernement algérien à mettre fin à cette situation», a-t-il ajouté. M. Sbih a saisi l'opportunité de ce point de presse pour réfuter certaines «fausses informations», comme celle qui consiste a affirmer que l'Algérie refuse de recevoir le ministre français des Affaires étrangères, M. Bernard Kouchner. «La visite devait se dérouler le
18 janvier et c'est M. Kouchner qui a téléphoné à M. Medelci pour reporter son voyage», certainement pour des raisons de calendrier. «Les deux ministres sont en contact pour fixer une nouvelle date qui conviendrait aux deux parties. Il en est de même en ce qui concerne la visite d'Etat en France que devrait
effectuer le Président Bouteflika.» «Contrairement à ce qui a été dit dans la presse, a déclaré le diplomate, il n'y a pas eu de reports successifs de cette visite parce qu'il n'y a jamais eu de date fixée. Il y a l'invitation du président Sarkozy acceptée par le Président Bouteflika, dont la date devrait être arrêtée ultérieurement d'un commun accord».
«Cette visite, a ajouté M. Sbih, exige un climat nouveau, un climat favorable qui permette de garantir son succès.» Interrogé sur les résultats de la récente visite à Alger du secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant, le diplomate a estimé qu'elle a été «positive dans la mesure où elle a permis une reprise du dialogue politique», qu'elle a permis à M. Ouyahya «de faire un état des lieux» et à la France de mieux identifier les problèmes et connaître de manière précise les attentes algériennes.
A ceux qui reprochent à la représentation diplomatique de ne pas se manifester médiatiquement à chaque fois que l'Algérie est malmenée par des déclarations ou des actions, M. Sbih a tenu a se défendre en estimant que «ce n'est pas parce qu'on ne parle pas qu'on n'agit pas». Il a cité l'exemple de l'affiche du Front national, insultante et diffamante à l'égard e l'Algérie, en révélant qu'il y a eu une démarche auprès du Quai d'Orsay ainsi qu'auprès du ministère de l'Intérieur français et que la suite qui sera donnée aux poursuites judicaires est suivie attentivement.» «Dans le contexte actuel, a-t-il ajouté, il faut gérer la situation avec beaucoup de sang-froid et de lucidité. Il n'appartient pas à un diplomate de jeter de l'huile sur le feu.» Enfin, entre autres sujets abordés par l'ambassadeur figure la dimension humaine des relations algéro-françaises. S'il insiste sur cette expression «dimension humaine» c'est, a-t-il dit «parce qu'elle reflète symboliquement le caractère spécifique de nos relations avec la France» et ne peut donc s'inscrire dans «la problématique des flux migratoires». Il a informé qu'une commission mixte algéro-française travaille sur un avenant à la convention de 1968 pour «lui donner un contenu plus substantiel». Cette commission a tenu déjà 4 rounds, un 5e étant prévu très prochainement.


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