La prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) passe par la lutte contre leurs causes. C'est ce qu'a recommandé le docteur Ahmed Hatri, spécialiste en médecine interne à l'hôpital Birtraria (Alger). Il intervenait lors du 3e Congrès national de la Société algérienne de la médecine vasculaire (Samev). Ce spécialiste a affirmé que l'AVC «constitue non seulement un danger de santé publique mais aussi une charge sociale pour le malade et son environnement familial». Il a indiqué que les AVC pourraient être à l'origine d'une paralysie totale qui rendra le malade dépendant de son entourage. Le spécialiste a, en outre rappelé, les facteurs à l'origine de ces attaques, dont l'athérothrombose, l'hypertension artérielle, le diabète, le tabac, l'hypercholestérolémie (élévation de la quantité de cholestérol dans le sang) ainsi que l'obésité et le manque d'exercice physique. Le docteur Ahmed Hatri a, dans ce sens, longuement mis l'accent sur la prévention, notamment à travers l'observation d'une hygiène de vie saine, un régime alimentaire équilibré et la pratique de sport, particulièrement en milieu scolaire. De même, il a insisté sur l'importance de ce genre de rencontres à même de renforcer la formation continue et assurer une meilleure prise en charge des malades. Les participants ont, d'autre part, évoqué le problème des varices, une pathologie dont la prise en charge reste minime. Le Pr Samia Zekri, du même établissement hospitalier, a de son côté rappelé que les AVC tuaient 17,5 millions de personnes chaque année dans le monde, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui ajoute qu'une personne sur 3 souffre d'athérothrombose. Les travaux du 3e congrès national de la Samev, qui s'attellent à la prise en charge des maladies vasculaires, dont l'AVC, prendront fin aujourd'hui.