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Ahmed Ouyahia : «Nous n'avons pas d'oukases à recevoir du FMI»
Tout en réaffirmant la détermination de l'état à lutter contre la corruption
Publié dans La Tribune le 13 - 03 - 2010


Photo : S. Zoheir
Par Faouzia Ababsa
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique a animé hier une conférence de presse à l'issue de la troisième session du conseil national. Enfilant tantôt la casquette de Premier ministre, tantôt celle de premier responsable du RND, Ahmed Ouyahia a abordé plusieurs sujets d'une actualité brûlante. De la lutte contre la corruption aux conflits sociaux en passant par les questions diplomatiques, M. Ouyahia n'a esquivé aucune question. Ainsi, à propos de la lutte contre la corruption et l'absence de déclarations de patrimoine des agents publics et leur publication au Journal officiel, pour permettre le suivi de leur train de vie, le conférencier a indiqué qu'il incombait à la Cour suprême de le faire. Cela étant dit, «l'évolution des carrières et les trains de vie sont bien suivis». Toujours à propos de la lutte contre la corruption, il a affirmé que tous les textes nécessaires (décrets d'application) ont été publiés. Cependant, le décret portant création de l'Observatoire de prévention et de lutte contre la corruption sera revu pour plus d'efficacité, en ce sens qu'il ne peut pas faire dans la prévention et dans la lutte contre ce fléau. Un autre mécanisme sera mis en place et «syndiquera les trois services de la police judiciaire».
A la question de savoir pourquoi il avait affirmé la veille, lors de son allocution introductive, que la lutte contre la corruption avait besoin du soutien de tous, Ahmed Ouyahia a déclaré : «Nous sommes dans une situation qui ressemble à un pot pourri. On veut donner l'impression qu'il y a une crise au sein du pouvoir et une lutte de clans.» Ce qui n'est pas le cas, selon lui, précisant que si les pouvoirs publics n'avaient pas fait leur travail (services d'enquête s'entend), personne n'aurait entendu parler des derniers scandales ayant éclaté. En tout état de cause, «l'Etat est déterminé à lutter contre la corruption». A propos des conflits sociaux, notamment la grève de l'éducation nationale avec tout ce qui s'en est suivi comme décision du gouvernement, le patron du RND a indiqué que si la grève était un droit consacré par la Constitution, le droit à l'enseignement l'était également : «Un service public minimum doit être de mise.»
M. Ouyahia est revenu sur les récentes augmentations accordées à ce secteur, de l'ordre de 40%. Il a également indiqué que c'est grâce à la promulgation des statuts particuliers (39 sur 55 l'ont déjà été) que le régime indemnitaire a été abordé. «On ne peut avoir un statut particulier sur mesure. Il y a un cadre juridique global qui est le statut général de la fonction publique. La loi sera appliquée dans toute sa rigueur», a-t-il affirmé, laissant entendre que les grévistes de la santé pourraient connaître le même sort que ceux de l'éducation nationale. Au sujet des premiers cités, il dira que la grève «ne les a pas empêchés de travailler ailleurs», faisant allusion au fait qu'ils exercent dans le secteur privé pour certains d'entre eux.
Ahmed Ouyahia a déploré les rumeurs ayant circulé ces dernières semaines, notamment celles relatives à la santé du Président et le supposé décès de son frère.
«Il a fallu qu'il s'affiche avec sa famille pour y mettre un terme, ce qui est honteux. Tout le monde sait que le frère du Président est malade.»
«L'interdiction du crédit à la consommation ne sera pas levée»
Il n'y aura pas d'annulation du crédit documentaire et encore moins la remise en cause de la suppression du crédit à la consommation. C'est en remettant sa casquette de Premier ministre qu'il a affirmé sur un ton catégorique en réponse à une question portant sur «la recommandation» du FMI à ce sujet : «Celui qui veut travailler en Algérie doit se soumettre aux règles édictées par le gouvernement algérien. Fini donc le temps où l'Algérie qui ne disposait pas d'argent pour importer un bateau de blé était contrainte de se soumettre aux mesures chirurgicales du Fonds monétaire international». «Nous n'avons pas d'oukases à recevoir du FMI», a-t-il lancé. A propos de la vente par Orascom de ses actions, Ahmed Ouyahia a rappelé que le premier responsable de cette entreprise avait infirmé cette information. De plus, le gouvernement algérien a tiré la leçon de l'arnaque de la vente des cimenteries à Lafarge. Aussi, il n'a fait que rappeler, à travers le communiqué du ministère des Finances, les dispositions de la loi relative au droit de préemption de l'Etat sur toute opération de vente.
«Les relations d'exception avec la France ont un prix»
Le Premier ministre a été interpellé sur le recours aux importations des produits de large consommation, particulièrement pendant le mois de Ramadhan, pour lutter contre l'envolée des prix et la spéculation. Il rappellera qu'il ne sera jamais question de fixation de prix ni de subventions, mais de procéder à la traçabilité du produit ou de la marchandise. Des marges seront donc établies à cet effet. Il s'agit, selon lui, d'une remise en ordre des choses, non sans reconnaître que la lutte contre la spéculation dépendra de l'efficacité du contrôle. Au sujet des relations entre l'Algérie et la France et la sollicitation de cette dernière pour établir des relations d'exception avec notre pays, le Premier ministre a indiqué que «les relations d'exception ont un prix : régler la question du passé et l'établissement de relations d'égal à égal». Il reviendra sur la crise avec le Mali suite à la libération des deux terroristes algériens en échange de l'otage français. «Nous ne sommes pas en guerre contre le Mali», a-t-il souligné, rappelant que ce pays n'a pas respecté les accords d'entraide judiciaires entre les deux Etats. Particulièrement sur les questions d'extradition. Les deux individus ont été demandés par l'Algérie parce que condamnés par la justice algérienne. Le Mali a préféré les livrer à leurs acolytes. Ahmed Ouyahia s'est dit étonné que l'on s'offusque des positions de Jean-Marie Le Pen. Il s'agit d'un ancien para de l'armée coloniale, un tortionnaire.


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