La qualité des soins passe aussi par l'état des infrastructures sanitaires et par leur nombre. Très anciennes et souvent défraîchies, elles nécessitent forcément une rénovation. Les bâtisses datent en grande partie de l'époque coloniale, leur vétusté est avérée et elles ne répondent plus aux normes en vigueur. Salles de réception et services sont rendus obsolètes par les évolutions dictées par la mondialisation et par l'accroissement démographique. Dans certaines régions du pays, comme c'est le cas dans la wilaya de Aïn Defla, des établissements hospitaliers ont été construits en préfabriqué et ont largement dépassé leur durée de vie, tout en étant toujours opérationnels. Leur démolition et leur remplacement sont inévitables afin que les patients puissent accéder aux soins dans de meilleures conditions. La réalisation de nouvelles structures devient nécessaire, les pouvoirs publics l'ont compris puisque des projets sont en cours. D'autres infrastructures sont, par contre, en attente d'être relayées par du neuf. Il ne faut pas ignorer non plus que de nouvelles réalisations doivent étayer celles déjà existantes, notamment dans les grandes villes, en raison du nombre croissant de la population. La demande est en augmentation, rendant difficile la mission des hôpitaux que possède le pays. Il y a lieu de relever que des opérations de réaménagement et de rénovation y sont menées, en même temps pour améliorer leur aspect et pour les rendre plus accueillants. Dans les quartiers, les établissements de proximité de santé publique offrent un autre visage après leur réaménagement. Tout cela au grand bonheur des citoyens qui espèrent que la qualité de l'accueil sera en harmonie avec l'embellissement du bâti. D'autres réhabilitations sont en cours, un peu partout, que ce soit dans la capitale ou ailleurs sur le territoire national. Des enveloppes conséquentes ont été consacrées aux travaux de rénovation et d'extension, mais aussi aux projets de réalisation de nouveaux établissements hospitaliers inscrits dans certaines villes. R. M.