Les entreprises allemandes semblent décidées à participer «activement» aux différents projets qui seront lancés dans les prochaines années dans les différents secteurs. Quatre délégations d'hommes d'affaires ont séjourné depuis le début de l'année à Alger. La dernière, conduite par le ministre délégué de l'Economie du Land Bade-Wurtemberg (sud-ouest d'Allemagne), M. Hans Frendenberg, et composée de chefs d'entreprise et de bureaux d'études spécialisés dans le BTPH, séjournera à Alger du 22 au 25 mars. Selon M. Hans Frendenberg, ces entreprises souhaitent prendre part aux projets de réalisation de logements et d'infrastructures routières, inscrits dans le programme quinquennal 2010-2014. Le ministre, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse en marge d'une rencontre entre des opérateurs algériens et allemands, a indiqué que «de nombreuses PME du Land Bade-Wurttemburg souhaitent prendre part notamment à la réalisation du million de logements et de la soixantaine d'hôpitaux annoncée pour le quinquennat 2010-2014». M. Hans, qui s'est dit «impressionné» par le programme lancé par l'Algérie, a affirmé que l'Algérie a enregistré une «phase de croissance économique durable dont la fin n'est pas encore à prévoir». Il s'est félicité des progrès réalisés par l'Algérie dans ce secteur, estimant que cette avancée est due à «la stabilité politique et la dynamique économique que connaît le pays». Il a réitéré par la même occasion la «détermination» du gouvernement allemand à développer un «partenariat durable et diversifié avec l'Algérie». Le représentant du ministère des Travaux publics, M. Abdelkader Lahmar, a, pour sa part, affirmé que «l'envergure du programme de développement mis en œuvre est au-delà des capacités de l'outil national, nécessitant des apports externes que nous voulons de qualité technique et managériale très évoluée». Il a relevé, dans ce contexte, que les instituts spécialisés en management des grands projets et les laboratoires de matériaux, qui sont en voie de lancement en Algérie, exigent des partenariats scientifiques durables pour pouvoir se développer et mener à bien leurs activités. Par ailleurs, il a indiqué que les formules de partenariat ouvertes dans les divers domaines, comme la prise de participations dans les entreprises publiques des travaux, dans l'expertise et l'assistance technique des bureaux d'études ou dans le management des grands projets, constituent des opportunités d'investissement durables dans le secteur des travaux publics. Il estimera dans ce sens que les matériels et l'outillage indispensables à la mise à niveau des entreprises et des bureaux d'études techniques impliquent la fidélisation des partenaires et des fournisseurs (formation, encadrement technique, expertises et échanges d'expérience). S. B.