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conditions de vie déplorables à la cité Boumerzoug
Près de 2 000 familles vivent le calvaire
Publié dans La Tribune le 30 - 03 - 2010

Selon le président du comité de quartier de Benfadel, M. Aouamri, «près de 2 000 familles sont pénalisées par les conditions de vie qui prévalent dans la cité». La cité en question, en l'occurrence Boumerzoug, est constituée d'une portion géographique importante, sur bien des plans, située en périphérie du chef-lieu de la commune de Constantine.Il y a d'abord la très forte concentration humaine sur les lieux et ensuite l'aspect historique, social et topographique.Historique parce que, à l'origine, l'endroit était, avant l'urbanisation effrénée engagée au lendemain à la fin des années soixante, totalement coupé de la ville et habité par une population d'extraction modeste, voire d'un lumpenprolétariat, dont les
conditions allaient changer à la faveur de l'évolution socio-économique induite par le programme de développement national lancé au milieu des années soixante. De nouvelles bâtisses réalisées dans le cadre de l'auto-construction encouragée par les pouvoirs publics et, ce faisant, de nouveaux débouchés économiques pour l'essentiel des riverains via de multiples activités commerciales essentielles pour une vie en communauté.
L'implantation d'une zone industrielle et d'unités de production publiques (Orelait, Celpap, Este) mais aussi du secteur privé, la réalisation d'écoles, de CEM, de polycliniques, etc. allaient ensuite parachever le reste et faire de ce qui fut un ghetto «infâme» comme le qualifiaient les habitants du reste de la ville, une cité qui, dorénavant, allait entrer dans les préoccupations des responsables locaux même si celles-ci ne restaient que ponctuelles et visibles à l'occasion d'événements politiques et/ou manifestations officielles. Toutefois, plus elle prenait de l'ampleur et plus la gestion de la cité Boumerzoug devenait ardue comme l'était dans une proportion un peu plus grande le terrain Benfadel dont les habitants ne comprenaient toujours pas les raisons pour lesquelles leur cadre de vie se détériorait de jour en jour : rupture fréquente de la distribution d'eau potable, éclairage public inexistant, voies défoncées, insécurité autour des établissements scolaires, extension phénoménale des sites d'ordures ménagères et absence de ramassage, risque de rupture de la canalisation d'eau située sur le pont enjambant l'oued et surtout risque d'une canalisation parallèle transportant le gaz naturel.Il y a lieu de souligner que, sur place, nous avons effectivement remarqué un déplacement dû à l'augmentation de volume de la grosse conduite d'eau potable et des fuites éparses sur la centaine de mètres qui parcourait l'ouvrage dont l'essentiel (eau) s'écoulant par infiltration présentait des risques de déstabilisation dudit ouvrage. Les membres du comité de quartier essayent, vaille que vaille, de contenir la grogne de la population, mais ils risquent d'avoir du mal à garder leur capacité de persuasion devant le mal-vivre des habitants. La cité Boumerzoug relève du secteur communal des «Mûriers» dont nous avons contacté l'un des responsables.
La déléguée et tout autant élue représentant le Parti des travailleurs (PT), très active est-il utile de le souligner, à Constantine, Mme Bendjeddou, nous dira au sujet des doléances du comité de quartier Benfadel qu'«effectivement, tous les problèmes recensés par le comité de quartier sont avérés». «Il est vrai que les deux conduites d'eau et de gaz installées sur le pont présentent des signes évidents d'inquiétude. Cela étant, nous prévoyons de mieux arrimer celle transportant le gaz, toujours en bon état, pour laquelle il est impossible d'avoir un parcours de substitution. Il en sera de même pour celle véhiculant l'eau sauf qu'il faudrait attendre les résultats d'une étude déjà engagée. Quant à la question de l'éclairage public, de l'assainissement des sites à ordures, bien entendu, nous allons prochainement organiser une action spécifique en espérant
également que les habitants fassent preuve d'un peu de civisme et contribuent, du mieux qu'ils peuvent, à l'amélioration, voire au maintien d'un cadre de vie minimum», enchaînera l'élue.Quoi qu'il en soit, recontacté à nouveau, M. Aouamri est demeuré très sceptique sur l'engagement de la représentante de la commune. L'avenir confirmera ou infirmera tout cela.


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