Après la ville de Fès, au Maroc, qui a accueilli début juillet 2008 une conférence internationale sur les perspectives agricoles aghrébines et le cadre de soutien des démarches dans la réalisation de la sécurité alimentaire aux citoyens maghrébins, Alger abritera avant la fin de l'année en cours un forum maghrébin sur l'investissement agricole. C'est en application de la recommandation de la commission ministérielle maghrébine de sécurité alimentaire, lors de sa dernière session à Marrakech, que la tenue de ce forum d'Alger a été décidée. Les participants à cette rencontre fortement attendue par tous les acteurs et intervenants dans tant dans le secteur l'agriculture que dans celui de l'agroalimentaire, s'attelleront à examiner le potentiel agricole maghrébin «face aux défis de la sécurité alimentaire dans une conjoncture internationale caractérisée par une augmentation croissante des prix des denrées alimentaires», affirment les organisateurs dans un communiqué. Pour l'organisation de ce rendez-vous, une réunion préparatoire s'est tenue la semaine dernière dans la capitale marocaine, Rabat. Les participants à cette rencontre ont débattu des voies d'encouragement des investissements maghrébins communs dans le domaine agricole et du renforcement de l'information sur les opportunités offertes dans ce secteur dans la région Maghreb, rapporte le communiqué. Il a été ainsi convenu que la Tunisie «élabore un informatif devant être soumis au prochain forum d'Alger, sur l'ensemble des lois maghrébines en relation avec l'investissement agricole». Ce document vise «la concrétisation d'éléments consensuels susceptibles d'assurer le flux de capitaux dans le domaine agricole au sein de l'espace maghrébin». Sommairement, les participants ont insisté sur l'importance de maintenir la participation au forum d'Alger «ouverte à tous les professionnels, aux représentants des professions et aux instances de financement ainsi qu'aux organisations internationales et régionales, aux centres de recherche, aux agences de coopération internationale et aux partenaires des pays maghrébins au développement».