De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar La célébration, cette année à Oran, de la Journée mondiale de la santé a eu des relents particuliers et nouveaux. Placée par l'ONU sous le signe «1 000 villes, 1 000 vies», cette commémoration a mis en valeur la corrélation entre la santé et l'urbanisation. En fait, «les problèmes de santé publique sont étroitement liés à l'environnement urbain», rapporte la chargée du programme d'animation au niveau de la direction de la santé et de la population de la wilaya d'Oran. Cette année, la nouveauté c'est surtout l'implication de plusieurs partenaires importants sur la scène sociale et sanitaire de la wilaya. La direction de la santé publique, qui avait fait appel à différents services, dont les services de prévention et de veille sanitaires, notamment ceux chargés de la lutte contre le tabagisme, le sida et autres maladies chroniques, notamment les enfants de la lune dont la situation est dramatiquement vécue par leurs familles et entourage… Il y avait également le nouveau SAMU31, le centre de désintoxication ainsi que, pour la première fois, l'hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi, qui avait exposé certains axes de ses activités. Outre la présence des services de santé, d'autres secteurs comme l'Agence de développement social (ADS), la Direction de l'action sociale (DAS) et les Cellules de proximité et de solidarité (CDPS), les régies de quartiers étaient également parmi l'effectif pour la célébration de cette journée. Des associations, à l'image de FARD femmes, ont été associées à cette célébration à travers des stands et des expositions démontrant leur relation avec la célébration de la Journée mondiale de la santé. «Nous sommes étroitement liés avec les autres secteurs d'activité parla nature de notre activité sur le terrain. Nous subissons continuellement des formations adaptées et continues en vue de maîtriser notre action sur le terrain. Nous effectuons régulièrement des sessions de formation à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Moi-même, j'ai bénéficié dernièrement d'une formation à Strasbourg où j'ai suivi un stage dans le domaine de la maîtrise de la communication», notera la coordinatrice de la cellule de proximité d'Oran. Pour sa part, Mechta Nadera, sociologue à la CDPS d'El Kerma, explique que «l'action des cellules de proximité est très importante dans l'identification des poches de pauvreté dans une wilaya et son impact dans l'analyse et la signalisation des maux sociaux est également d'une importance cruciale. Notre collaboration dans le cadre de cette célébration dénote l'interactivité de nos structures avec les autres secteurs d'activité, dont celui de la santé», confiera-t-elle.