Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Les mesures d'encouragement à l'acquisition du logement seront bientôt applicables Le ministre de l'Habitat vante les mérites du logement promotionnel aidé et affirme :
Photo : M. Hacène Par Amar Rafa Le ministre de l'Habitat Noureddine Moussa a souligné les dernières mesures décidées par l'Etat visant à encourager les familles au revenu moyen à accéder à la propriété immobilière. Parmi les facilités accordées au citoyen, il a mis en exergue l'introduction de crédits bancaires bonifiés en fonction du revenu mensuel des familles éligibles. Ces crédits sont soumis à certaines conditions que doivent remplir les souscripteurs. L'invité de l'émission «Tahaoulat» de la Chaîne I de la radio nationale a rappelé la décision de l'Etat de construire et de livrer un million de logements supplémentaires durant le quinquennat 2010-2014. Il a estimé qu'au vu de l'expérience acquise, le plus grand souci est l'amélioration de la qualité des logements, qui est devenue la priorité de l'Etat pour le prochain quinquennat. M. Moussa a en outre donné des explications sur la formule du logement promotionnel aidé (LPA), en tant que formule sociale comportant également des facilités aux citoyens. Dans le cadre de l'aide accordée par l'Etat aux familles de la catégorie moyenne afin d'acquérir un logement, les dernières mesures sont destinées à garantir le remboursement des crédits dus aux promoteurs ou aux banques, d'où la réduction à la baisse des taux d'intérêt bancaires. «Par exemple, si un couple touche 50 000 ou 60 000 DA, la banque lui accordera jusqu'à 130 millions de centimes de crédit, mais avec la réduction du taux d'intérêt, il peut avoir 200 millions de centimes, et même la période de remboursement sera réduite», dira-t-il, en expliquant que «l'Etat encourage le plus grand nombre de citoyens à acquérir un logement». Les nouvelles mesures visent à encourager les promoteurs immobiliers de se lancer dans un projet subventionné par l'Etat, en lui accordant des crédits bancaires bonifiés à hauteur de 4% d'intérêt. L'essentiel est d'assurer les liquidités, destinées au financement des projets de construction afin d'éviter les arrêts répétés des projets faute de financement, qui reste le plus grand écueil pour la promotion immobilière, dira-t-il. M. Moussa a affirmé que la formule LPA est la synthèse de des deux formules précédentes, à savoir la location-vente et le LSP, destinées à la même catégorie. Seulement, la première était sans intérêt, alors que la seconde l'était aux conditions du marché. L'expérience passée a permis de tirer les bons enseignements afin de reconduire les aspects positifs mais aussi de souligner les lacunes constatées, a-t-il affirmé, avant d'ajouter que dans le nouveau dispositif, l'Etat a décidé de réduire le prix du foncier en prenant en charge 80% du montant de l'assiette dans le Nord, 90% dans les Hauts Plateaux et 95% dans le Sud. Un avantage qui est de nature à réduire de 30% le coût du logement, a estimé M. Moussa. L'Etat prend en charge également les droits de transfert immobilier, soit jusqu'à 5% du montant du logement, en plus de la réduction du taux de TVA et de l'IRG et l'aide directe, donc non remboursable. Deux catégories de citoyens peuvent accéder à ces crédits immobiliers : les familles, dont le revenu est de 1 à 4 fois le SNMG, bénéficieront de 700 000 DA. S'il est de 5 ou 6 fois, elles auront 400 000 DA. Selon ses dires, toutes les banques sont concernées par ces crédits, en dépit de la spécialisation de certaines d'entre elles dans l'habitat rural notamment. Ces mesures inédites, décidées par le président de la République lors du Conseil des ministres d'octobre 2008, seront applicables sous peu. S'agissant des mesures visant à empêcher que ces mesures profitent aux spéculateurs, le ministre a indiqué que l'Etat a mis en place les moyens d'y parer, dont le fichier national du logement qui contient de nombreux renseignements sur les citoyens ayant acquis des logements appartenant au parc des OPGI, ceux ayant accédé à des aides ou prêts dans le cadre social ou de l'habitât rural. A cela s'ajoutent les Caisses nationales du logement (CNL) et les banques qui disposent de toutes les informations utiles pour dissuader les spéculateurs, a-t-il indiqué.