Dans le cadre du programme d'extension des capacités de production des cimenteries relevant de la Société de gestion et de participation industries des ciments (SGP-GICA), celle-ci a signé hier une convention-cadre avec la Banque extérieure d'Algérie (BEA). Le montant global du financement, qui concerne en premier lieu trois cimenteries (Aïn Kebira, Chlef et Beni Saf), sur les douze que contient la SGP-GICA, est de l'ordre de 780 millions de dollars. Soit près de 50 milliards de dinars. «Au titre de cette convention, la BEA est disposée à assurer la prise en charge et l'accompagnement du financement du programme de développement des sociétés affiliées à la SGP-GICA portant sur la réalisation, dans un premier temps, de nouvelles lignes de production», a indiqué M. Aibeche, président du directoire du SGP-GICA. Le but de cet accord est motivé, selon la même source, par l'augmentation du volume de production du ciment et ce, notamment avec la demande du marché national qui enregistre une courbe croissante. De ce fait, une extension des capacités de production de ces trois cimenteries, en attendant d'autres, devient, a-t-elle laissé entendre, une nécessité. D'où la signature d'un tel accord. «Ce nouveau programme d'extension des capacités de productions de ciment se traduira par la construction de trois lignes de 2 millions de tonnes chacune, totalisant une production additionnelle de 6 millions de tonnes de ciment par an», a précisé M. Aibeche. Ainsi, ajoute-t-il, la production actuelle et celle attendue des extensions qui seront réalisées au niveau des trois cimenteries induiront un volume de production qui dépassera les 18 millions de tonnes à partir de l'année 2012. «Cette production suffira à stabiliser définitivement le marché national du ciment et permettra au secteur public de placer à l'exportation des excédents de production de ciment et ce, compte tenu de sa compétitivité par rapport aux prix pratiqués à l'international», assure-t-il plus loin. Concernant par ailleurs le volet de production de ciment pour l'exercice 2007, M. Aibeche l'a estimé à 11,6 millions de tonnes. De son côté, le P-DG de la BNA, M. Loukal, a fait savoir que le montant de financement de cet accord représente 70% du volet global des moyens financiers exigés pour cette extension. Saisissant cette occasion, le premier responsable de cette banque a rappelé que cette institution financière, via cette action, démontre qu'elle demeure «la banque qui finance les grandes entreprises», en prenant notamment Sonatrach comme exemple. S. B.