Les maladies chroniques sont des maladies de longue durée, non contagieuses et, pour la plupart, évitables. Le diabète, les maladies cardio-vasculaires, le cancer, l'insuffisance respiratoire et rénale, les hépatites virales… touchent tous les pays de même que les individus de tous âges, y compris les enfants. Les personnes pauvres seraient toutefois les plus vulnérables à ces problèmes de santé, première cause de mortalité dans le monde, qui représentent un coût important pour la société. «La transition nutritionnelle», c'est-à-dire les modifications dans les habitudes alimentaires (régimes alimentaires traditionnels à base de plantes, remplacés par des régimes plus riches en sucres ajoutés et en graisses animales), combinée à une tendance générale à un mode de vie plus sédentaire, est un facteur sous-jacent du risque de développement des maladies chroniques. En effet, l'activité physique et une meilleure alimentation peuvent aider à réduire les risques de développer ces maladies «invalidantes». L'Organisation mondiale de la santé (OMS) incite les gouvernements à s'engager à promouvoir les saines habitudes de vie. Elle préconise une approche intégrée de la prévention, du traitement et des soins pour toutes les principales maladies chroniques. Ces approches intégrées, qui associent la prévention, le diagnostic et la prise en charge du cancer et celle des cardiopathies, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète et d'autres maladies chroniques, sont nécessaires parce que les facteurs de risque sont les mêmes. Il s'agit, entre autres, du tabagisme, de la mauvaise alimentation et de la sédentarité. Non seulement l'approche intégrée convient le mieux à la prévention et au traitement, mais c'est également la plus rentable. R. S.