Va-t-on vers un remake de la saison dernière durant laquelle les amoureux de la balle ronde en Algérie ont vu de toutes les couleurs en ce qui est des scandales et autres polémiques ? A moins d'une semaine du début de la saison 2008–2009, les uns et les autres ne savent pas encore qui de l'USMH ou du RCK va évoluer en division une. Pour l'instant, c'est «X» comme mentionné dans le calendrier rendu public par la Ligue. Même si la FAF a confirmé il y a quelques jours sa décision antérieure, à savoir faire accéder le club harrachi parmi l'élite, la dernière sortie du TAS pourrait «chambouler» les choses. Chacun campe sur ses positions. Les dirigeants de l'USMH se préparent pour le match contre le Mouloudia d'Alger. Ceux du RCK aussi. A partir de là un autre problème se profile à l'horizon. Va-t-on maintenir la date du début du championnat pour le 7 août prochain ou attendre que cette affaire soit totalement réglée ? A moins que, pour le président de la FAF, ça l'est déjà et que c'est l'USMH qui évoluera bel et bien en DI cette saison. Et là encore, les dirigeants du RCK sont, apparemment, décidés à se rapprocher du Tribunal arbitral sportif international dont le siège est à Lausanne, en Suisse. Pourtant, le problème aurait pu être traité autrement et dans des délais raisonnables. Pourquoi la FAF tarde, à chaque fois, à prendre une décision au point de provoquer de la suspicion partout ? Pourquoi le TAS n'a-t-il pas tranché et a décidé de jeter la balle dans le camp de cette même FAF qui, pourtant, selon les juges de cette instances, a failli ? En tout cas, nous en sommes là. Les problèmes se multiplient et se ressemblent. En attendant le règlement de cette affaire «Khelidi», les projecteurs seront, dans quelques jours, braqués en direction de l'assemblée générale élective de la Ligue algérienne de football prévue pour la fin de ce mois. Quelques candidatures pour succéder au très contesté Ali Malek ont été déjà enregistrées. Ce dernier ne s'est pas encore exprimé s'il va briguer un autre mandat ou non. Et là, le parfait bouc émissaire sera vite désigné par certains. Même si la gestion de Ali Malek est sujette à critique, il faut dire qu'il n'est nullement seul responsable de ce qui arrive dans le football national. La responsabilité est collective. Tous les acteurs de notre football ont «contribué» à cette «dégradation» d'une manière ou d'une autre. La solution doit être globale et radicale. Sinon, on ne fera qu'apaiser la tension, pour un moment, avant que d'autres affaires, scandales et polémiques n'éclatent… A. A.